Ecrit le 19.09.11 à 19h05
Après ceci.
Le soleil se couche sur le port de Genova et les grues sont les grands bonhommes immobiles de mes délires apocalyptiques. Envolées, mes cartes postales. Je suis sur le retour, mon bagage sur le point de craquer. Allez griff0nne-les tes petits carnets m0lesquines. J’ai tes musiques en tête, comme il y a un an. Les paysages de Finale Ligure et comme un air de fin.
Je t’ai cherché dans les rues de Roma. Tu m’avais dit qu’aux prémices de l’automne tu retournerais voir l’Italie. Je t’ai cherché. Je n’y ai trouvé que l’été, les senteurs chaudes des pins séchés et le goût du basilic frais comme un Hollywood chewing-gum. Je persiste à penser que c’est dommage. Que l’on s’est ratés de peu. Je ne peux revenir en arrière et faire les choses à ma manière, recommencer où l’on s’est arrêtés, à la première rencontre, à cette fois où j’aurais dû ne pas monter dans ce train et rester sur le bord du quai à t’attendre, prétexter rater le coche et pas l’amour mais bon.
On en est là. Au milieu de rien et à ce qu’il parait ce doit être mieux comme ça. J’aimais bien ta voix. Tes façons de t’exprimer. Grand Fou, j’ai aimé ton nom. Pardon de ne pas avoir su te montrer qui j’étais réellement.
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