Ecrit le 24.12.11 à 02h30
Je me souviens maintenant. Pourquoi.
Pourquoi ce vide au creux du ventre. Cette envie soudaine de me fondre dans de grands bras, insupportables heures passées avec moi-même dans une pièce aux volets fermés, la solitude plus forte qu’il y a quelques jours quelques heures, minutes où j’étais si à l’aise en présence de personne, des idées pleins la tête, auto-satisfaite.
C’est la passion. C’est à cause d’elle. Je reconnais ses gestes, et l’effet qu’elle a sur moi. Je reprends conscience au beau milieu de ma course, mes aller-retour vers nulle-part, m’agiter, me fatiguer à tenter d’oublier qu’il m’habille. Me porte, tout mon être à bras le corps vers la peur d’échouer, d’essuyer le refus et me retrouver jetée sur les trottoirs du ridicule de mon amour. C’est toujours comme ça. Lorsque l’émoi me remue un peu trop, je me sens dépourvue. Je panique, ne comprends pas ce qui se trame, ni comment gérer. Alors je cherche du secours. J’appelle des noms devenus pratiquement anonymes, les derniers recours, pour ne pas me retrouver livrée à moi-même et la pire des éventualités. En face de toutes ces choses qui se créent à l’intérieur, et aucune brèche, rien qui ne me permette de les expulser sans qu’elles ne s’abîment trop avec le voyage.
Alors voilà, j’ai des réactions totalement non-sens. Pour palier au manque. Ca a poussé d’un coup d’un seul, en une rencontre. C’est en refermant la porte derrière moi, après lui avoir dit au revoir. A entendre claquer l’écho de mes pas dans le couloir, je me suis rendue compte qu’il n’y avait pas que ça. Qu’il y avait mon cœur qui battait aussi, aussi fort que mon talon contre le sol. Qu’il couvrait le bruit des voitures. Qu’il me forçait à y repenser. A ses jambes en tailleur et l’envie de m’y poser.
Je me dis que ce n’est pas raisonnable. J’ai poussé le vice jusqu’à nous empêcher de dormir, parce que je savais, que ce serait toutes ces heures de perdues à ne pas profiter de sa présence, et qu’une fois l’instant révolu, l’escalier de son appartement dévalé, il fallait oublier. Ne plus chercher à le revoir. Parce que ce n’était qu’un coup du sort. Qu’il réponde au téléphone ce soir là. Voilà. C’est terminé.
Mais ce qui est né de ces retrouvailles cette nuit si courte, je ne peux pas oublier. Je ne peux pas évacuer gentiment et tirer la chasse. C’est là, et tous les jours depuis, qui toque en mes parois. Boum, boum, et l’envie de te revoir. Eden. Il me brûle de galoper jusqu’à ta rue et crier sur tous les toits, viens, essayons quelque chose! Toi et moi on est pas comme il faut c’est vrai, mais on est pas si mauvais. On a attendu trois ans, c’est une nouvelle époque, et pourtant, ils sont encore là. Tous mes sentiments, rangés soigneusement, en parfait état, qui sortent du tiroir un à un, se déplient, se déploient sous tes mots, sous ton balcon, pour tes beaux yeux, regarde! Bordel regarde! Comme on tient quelque chose! On peut pas passer indéfiniment à côté des rencontres. On peut pas laisser filer les chances et rater tous les trains. Qui c’est, c’était peut-être le dernier. Celui-là.
Réponds-moi.
Commentaires :
Re:
J'ai rêvé il y a quelques nuits que je te rencontrais. Ce qui me surprit le plus étant que tu étais une femme (pas si vieille et pas trop moche). Moi qui t'avais jusque là imaginée en bon gars bien gras. Dans mon rêve en tout cas.
Re:
que je traine ici moi et 11 fois trente (et parfois et un) jours que je lis des brouillons.J'en ai vu de toutes les couleurs j'avoue.Moi qui ne fréquentais que des blogs electroinformatotechniques auparavant (comment ne rien payer en dix
leçons). Pour la graisse , ça peut encore aller.Deux kilos à bouffer du concombre
pour annihiler les effets dévastateurs de l'arrêt du tabac.(j'avoue , j'y arrive
pas , je bouffe n'importe quoi et en grosses quantités ,surtout si c'est sucré et à la chantilly avec une grosse cerise confite dessus). Ca me fait penser à G. ,
qui me dit toujours que les gros la dégoute...c'est bizarre.Moi je n'ai jamais eu
de problèmes avec le poids de mes conquêtes...bizarre.
Toujours pas accro à la langue russe sinon ?
J'ai pas vérifié le dernier brouillon mais je pense qu'on peut y tamponner "texte
intégral" à la force du poignet de porte qui se referme sur les lauriers de son nouveau bonheur. (mince je me remet à écrire n'importe koi.J'arrête de poisson
pas né de la dernière pluie d'étoiles de maitres à penser qu'il faut se coucher.(faut que je vois bri d'abord)
Brie-comte-robert. http://www.youtube.com/watch?v=B8JvbGkMccs
(t'as vu ? j'ai mis un grigri chez bêta kaï kaï)
Re:
Le pire je crois c'est que je regarde presque à chaque fois les vidéos jusqu'au bout.
Parfois il y a de quoi me traumatiser...
Purée tu m'as obligé à me refaire tout le blog d'Arthur Citron et j'ai pas trouvéééeuuh! Je suis curieuse!
Même si je te préfère en jolie lesbienne ça va de soi.
Tu sais que c'est MAL de fouiner dans les brouillons des gens dis donc! Y'a plein de trucs persos qui touchent à la vie privée de ces gens qui exposent déjà beaucoup de leur vie privée à tout le monde (alors pour que ce soit dans les brouillons, faut vraiment que ce soit très privé) tu devrais leur laisser cet espace là pour eux, même si c'est très tentant, mais comment tu fais? A la fin. Ca touche à quel domaine?
Et comment on ne paye rien en dix leçons? Fais partager tes tips bon sang de bonsoir! Puisque nous on t'a partagé les brouillons sacrebleu! (même si on savait pas...)
J'ai vu le gri gri chez Beta. Alors tu y es allé, faire ce tour sur mon premier blog?
J'étais jeune et j'écrivais pas pareil. Et quand il m'arrive de relire je me rends compte que je suis sensible à mon propre humour de l'époque. C'est grave docteur?
La photo, la photo!
Re:
citron givré.T'aurais pu regarder ma photo à l'époque, avec tout le mal que je me suis pas donné pour
écrire n'importe quoi. Tant pis. Pour le reste c'est surtout de la création de cracks et de modifs électroniques de consoles.
(avec en plus les connaissances pour qui tu montes des pc gamer ou des emmerdeurs kon toujours des problèmes avec leur machine et qui t'appellent sans arrêt parce qu' y croient que t'as que ça à foutre de faire la hotline).
Je pirate pas la bank de france. Je ne pirate pas en général d'ailleurs. Mais j'étais un peu perdu au début sur le ki est ki dans le 'jeu' (pour moi qui viens d'ailleurs).
Et comme la faille des 12 ans me tendait les bras.J'ai pas résisté.J'ai tout siphonné.Pour info , il suffisait
de remplacer type=add par type=amandine à l'époque de l'open space et de se faire un petit script pour
automatiser la chose.Je n'avais même pas tenté la faille des huit ans tellement je la croyais pas possible.
Voilà ki m'a permis de bien me marrer. Les discussions de brouillons à brouillons j'adore , même si ça
demande une gymnastique particulière pour suivre la chose...après ça m'a fendu le coeur de voir mon
pseudo blacklisté par B dans son antre.
Enfin voilà.Maintenant je regarde les sites de clarinette et y disent tous qui faut une yamaha à 400euros
au moins.C trop cher pour un solo.Je crois que je vais quand même tenter celle à 130 mallette incluse.
J'adore collectionner les instruments et j'ai que la flute du collège dans les trucs à vent.J'aurais bien aimé
le saxo mais même chinois ça va chercher dans les 400 quand même.Je vais le commander sur internet
on verra bien.
J'aimais bien avant , ça faisait plus frais chez kaîkaî. Moins mémère qui s'la pète (non je déconne ☺
c pas
J'ai la connerie qui me démange. Je vais aller voir mon confesseur.
Bender Bot.
ps : je te mets kan même une photo.Le nightclub est à un km en continuant en bas à gauche et les
tournesols sont assez hauts pour pouvoir s'isoler au cas où.