Ecrit le 27.12.11 à 04h00
Décalée. Je ne cesse toute activité qu’au milieu de la nuit bien entamée. De cette manière là je suis sure de n’avoir interaction avec personne. Seule dans ma cage à idées. Oui, enfermée.
Et pourtant, en ce moment plus qu’avant, je voudrais bien. Passer mes nuits éveillées auprès de quelqu’un. Trouver une oreille, distraite, peut-être. Qu’importe. J’essaie de réfréner mes ardeurs. Si je m’attache dans un coin, le temps que ça passe, j’éviterai peut-être la tempête. J’éviterai d’attiser les cœurs dans le vide pour qu’ils tombent de plus haut, l’instant de ma folie passagère et ne me rendre compte qu’après des dégâts infligés, allumer la mèche sans avoir réalisé comment le feu avait atterri là entre mes mains, mais c’est toujours comme ça. Quand débutent les histoires il y a tant de péripéties qui attendent d’être vécues, de protagonistes qui s’invoquent à la moindre pensée dessinée, les chapitres qui s’entassent à la naissance et qui sous le poids menacent d’exploser, trop, trop de choses s’inventent déjà alors que l’on n’a pas encore posé le premier pas.
C’est l’impression d’étouffer la portée de chiots soi-même parce qu’on ne peut en garder qu’un seul. C’était là. Vivant, sous mes doigts. L’espace d’un instant. D’un instant.
Le soleil se lèvera dans quelques heures sur ton anniversaire. Me permettras-tu de le fêter à tes côtés? Oh, je ne mise pas là-dessus, je sais bien comment cela fonctionne. Ne rien attendre de toi. Mais si jamais l’on se revoit avant que tout n’explose, j’aimerais être franche. T’avouer mon envie d’essayer. Ceci ressemble beaucoup à notre première rencontre. Est-ce un cycle qui revient? Trois ans. A l’époque, tu avais ranimé mon cœur en hibernation, c’était toi, ma motivation, celui pour qui je me levais le matin, tu étais mes espoirs et mes rêves interdits et aujourd’hui? Est-ce autant interdit? Ai-je le droit de demander?
Ai-je le droit?
Tu sais ce que je me dis? Que ce n’est pas si grave. Une désertion, un refus. Je ne suis plus à quelques bévues près. Je n’y crois pas vraiment, au retournement de situation alors, je m’y suis préparée. Rester stoïque. Et s’il ne se passe rien, si ton esprit et ton corps retournent au silence dont je me suis désormais habituée, ça n’aura pas été si inutile. Parce que je me suis embrasée, encore. Comme une preuve que je ne pourrai jamais m’éteindre réellement, ni pour toujours. C’est la saison je crois. La sensation de n’être que le froid. Mais sous toute cette couche de glace, tu me l’as montré, il a suffit d’une fois.
Eden, tu m’as réchauffé l’amour.
Commentaires :
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Re: Annule
Je te respecte et je m'en vais.
Bri
Annule
Re: Annule
Je ne cherche ni à te juger, ni à me disputer avec toi, ni à te faire du mal. Il n'y a rien de personnel.
Ce joueb qui est mien est un espace où je désire qu'il y ait du respect mutuel et un échange sincère et honnête.
De mon côté, je tiens compte de tes propos.
J'espère que c'est réciproque.
Ma grand mère aussi a des vertiges , c'est pas grave : Le syndrome
vertébro-basilaire : il est dû à la compression des artères vertébrales (qui nourrissent le cervelet, centre de
l'équilibre) par l'arthrose vertébrale cervicale. Le vertige dure quelques secondes lors de certains mouvements (rotation ou flexion de la tête en arrière).
alala... vertiges de l'amour...♥♥♥
brigetjones30
Juste