Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

A celui qui jouera au plus con
--> Je n'ai pas forcément envie de gagner

Ecrit le 05.08.10 à 14h55
J’ai envie de musiquer. De boeufer toute la nuit à en chopper des crampes aux mains, des extinctions de voix, des sourires au ventre. Ca me manque les sourires au ventre. Ca me manque, Blues. Je me sens flouée. Floutée. Je n’existe pas. Je suis retournée à mes 18 ans, dans le salon de la maison folle-à-lier et mon silence d’observatrice, subi, sur le banc de touche, attendre qu’on m’invite à participer.

« Trainer...être là sans avoir une quelconque importance, influence sur le monde qui nous entoure.
Vouloir....vouloir ce qu'on ne peut avoir, l'à priori accessible...ce n'est pas la lune, encore moins le nirvana non, juste ce qui est pressenti comme un dû...ou juste un simple désir.
Etre là...dans l'impuissance.
Etre absente, mais vouloir.
Savoir que l'on n'est rien. Savoir qu'il représente tout. Comprendre qu'il ne vaut rien mais qu'il représente ce putain de tout. Ce tout si condensé, ce but de la vie présente, ce si rare qu'il n'a pas de prix...et pourtant....tellement minable.
Il est minable.
Il est ce que j'ai de plus cher en ce monde. » 

Alors c’est ça, tu vas te barrer sans m’avoir décroché un mot et répéter les mêmes erreurs? Tu préfères t’allonger seul sur un matelas une place plutôt que venir me demander pardon. Me serrer dans les bras, me dire que tu ne voulais pas me faire du mal. C’est plus fatiguant n’est-ce pas. Ca requiert plus d’efforts. Finalement, te priver de moi est une tâche bien moins ardue.

Ca dépasse le seuil de ma compréhension. Mais je refuse de céder.
Je n’irai pas vers toi, même si j’en crève, même si c’est moi qui en souffre, même si je ne t’en veux plus. Parce que ça voudra dire que tu auras raison. Or ce que tu as fait, la manière dont tu as réagi, le ton employé, tes gestes, rien ne justifie cela. Rien. Et la réaction ensuite, le « c’est toi qui plane complet », non. Je ne l’accepte pas. Je ne cautionnerai pas ce genre d’attitude, d’autant plus si c’est dirigé contre ma personne. Je suis ta copine. Pas l’inconnue dans la rue.

Tu me dois du respect.

En fait, je ne devrais même pas y penser, avoir à l’écrire. C’est le minimum, non?
Allez, arrête.
J’ai juste envie de t’embrasser. Te regarder t’agiter à occuper tes journées ne m’intéresse pas, tes réflexions non plus. T’es insignifiant dans ta connerie. Alors cesse d’être con, ça ne te va vraiment pas au teint. Quand est-ce que tu vas te décider à agir en adulte? En personne responsable? Et m’impliquer dans ta vie.
Je ne suis pas ton meuble.
Ni ta fleur.

J’ai un prénom. Et ce n’est pas "cocote". Ni "poulette".
J’ai des envies. Encore faudrait-il penser à me demander ce que je veux.
Et je t’aime.

Mais ça, apparemment, ça ne compte pas tellement.


Ecrit par Dine, le Jeudi 2 Décembre 2010, 05:01 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

stupidchick
stupidchick
02-12-10 à 04:38

"tu me dois du respect"

pour moi c'est la base de tout rapport, amoureux ou pas. s'il n'y a pas de respect, il n'y a plus qu'à apprendre à se détester soi-même.

En fait, je crois qu'à ta place, je lui aurait balancé un verre à la gueule pour m'ignorer ainsi et me réduire à cette caricature de la "go", la file avec qui il est et alors c'est bien, c'est comme avoir un nouveau meuble qui fait joli...
Bref jespere que tu n'es plus avec ce type, et que c'est toi qui as cassé. Blues oui c'était -fuck, C'EST qqn de bien. J'aimerais bien qu'un jour vous vous remettiez ensemble et que tu sois heureuse à nouveau en écoutant luiarmstrong et tous ces trucs. (pardonne-moi, la nuit me rend expansive) bisous ma princesse du Sud.

 
MangakaDine
MangakaDine
02-12-10 à 05:00

Re:

Oui, le respect, ça devrait être le matériau de base de tout être vivant. Ca devrait être intégré dans les composants initiaux, et pas d'interrupteur possible, un peu comme cet instinct qu'on a d'emmagasiner l'oxygène même lorsque l'on dort à poings fermés.

Ce type m'a toujours paralysée. J'ai jamais réussi à m'expliquer pleinement, y'a toujours eu un rapport de confrontation dans nos dialogues et il avait chacune des parades pour toutes mes tentatives de révolte. Il a surtout ce "non, ça, ce n'est pas toi, alors je ne vais pas écouter ce que tu vas dire" carrément redoutable. Mais comme je me suis toujours sentie coupable du mal que je lui ai fait subir, je ne peux pas le brusquer, je ne me sens pas légitime. Pas moi.

Tu sais, Blues ça fait huit mois qu'il est avec sa nouvelle copine maintenant. Et depuis la rentrée ils ont pris un appartement dans une autre ville. J'espère qu'il est heureux. En tout cas loin de moi, il est parvenu à enfin construire sa vie, moi également. Même si on s'entendait vraiment bien et on s'aimait d'une manière intensément autre, on n'arrivait pas à former autre chose qu'une unité statique fondue dans l'amour. Il me le disait "si je pouvais, je resterais comme ça toute ma vie, juste collé à toi" et il le pensait vraiment, ne rien faire, ne rien faire autre qu'être ensemble. Et finalement, ne jamais s'épanouir en tant qu'individu. Ces relations sont bien plus dévastatrices dans le bonheur immobile qu'elles installent.

Mais c'est comme ça.
Hein Mawi.
C'est pas grave.
Parce que quand je marche dans la rue on me dévisage comme si j'avais volé un bu...usse.
Avec la chorégraphie.
On va s'en donner à coeur joie dans Paris.


 
Deliriumtresmince
Deliriumtresmince
04-12-10 à 17:47

Moi ça me choque. Parce que ça me rappelle douloureusement la relation avec mon père, le "tu me dois du respect" et d'autres petites phrases. Le paragraphe : Ca dépasse le seuil de ma compréhension. Mais je refuse de céder.
Je n’irai pas vers toi, même si j’en crève, même si c’est moi qui en souffre, même si je ne t’en veux plus. Parce que ça voudra dire que tu auras raison. Or ce que tu as fait, la manière dont tu as réagi, le ton employé, tes gestes, rien ne justifie cela. Rien. Et la réaction ensuite, le « c’est toi qui plane complet », non. Je ne l’accepte pas. Je ne cautionnerai pas ce genre d’attitude, d’autant plus si c’est dirigé contre ma personne. Je suis ta copine. Pas l’inconnue dans la rue.
Je remplacerais le "ta copine" par "ta fille".
Au niveau sentiments c'est pas pareil, mon père est un étranger pour moi.

Je ne sais pas quoi te dire à Toi POUR TOI. Je ne sais que parler de moi, au final... Désolée. De ne rien t'apporter de plus.

Bises, et continue comme ça. Comme toujours. :)

 
MangakaDine
MangakaDine
04-12-10 à 19:18

Re:

Moi aussi j'aurais pu le remplacer par "ta fille", fut un temps. Depuis que j'ai grandi et qu'il a vieilli, ça va beaucoup mieux. Et qu'on a discuté une fois, après que ça ait trop explosé. Ca a dégrossi beaucoup de choses. Pour mon cas en tout cas, je me suis aperçue que ce n'était qu'une question d'image qu'il avait de moi et de confiance qu'il fallait rétablir en ses idéaux déçus.
J'ai fait le lien une fois d'ailleurs entre Ice et mon père, et c'est pourtant rare que je parle de ma famille ici. Mais c'est parce qu'il me fait me sentir petite. Si petite.

Tu sais, quand tu parles de toi, tu me parles, tu parles de moi. S'ouvrir à l'autre c'est se permettre de partager. Bref.

Viens à la rencontre Joueb, fais confiance en tes rêves un peu! XD