Ecrit le 13.12.07 à 00h05

Peut-être que c’est juste de l’admiration. J’ai tellement peu l’habitude de rencontrer ce genre de personne. Souriante, gentille, effacée, presque normale. Sans bavure, ni côtés malsains, sans fêlure cachée ni même mauvaise surprise. Il est lui du début à la fin.
Comme c’est rassurant.

Peut-être que le bonheur me parvient de cette façon tout particulièrement. En étant juste à ses côtés et apprécier sa présence apaisante. Il me fait du bien. Il me fait du bien ! Il ne me fait pas pleurer, douter, criser et tous ces autres verbes horribles pour le cœur. Il est là et haaaa….voilà. Le bonheur arriver. Cool ! Et il sait faire plein d’autres choses en plus.

Et puis, il est encore là, bordel. Malgré le temps et la distance, il me regarde avec ses yeux à en tomber, ces cils qui me mettent à terre. Gemey. Pourquoi suis-je si unique dans ton regard ? Je crois que ça fait partie de ta personnalité, cette façon attachante de traiter les gens avec un profond respect. Enfin, j’imagine qu’il ne faut pas pousser mémé dans les orties, tu n’es pas mère Térésa pour autant. Mais, mais….presque, hein. Je t’admire tellement.
D’être simple, d’arriver à prendre le bien dans chacun, à te suffire d’un peu, je le vois que ça te rend heureux, je le vois que tu prends plaisir, même si moi ça me parait infime, ce que j’ai à te donner. Si seulement j’étais comme ça. Le sourire vrai.
L’envie modeste.

Et je suis sure que si je t’avais, ça ne me satisferait pas.
Alors je me contente de profiter des instants. Et du coup, eux aussi deviennent simples, donc beaux. J’aime quand tu aimes, et tu aimes me faire aimer. Ca se sent. C’est si rare. Que finalement, ils se retiennent. Tout contre ta peau.
Tu es parti sans me manquer.

Merci.

Tu as réussi à me laisser un goût plaisant à l’esprit. Je n’ai aucun regret, il n’y a rien de moche dans ton départ. Ton absence n’a pas laissé de trou, puisque tu n’as rien creusé, puisque tu as respecté mon cœur sans vouloir te l’approprier. Ton absence elle est comme toi. Elle est belle, elle est douce, elle préserve tous ces magnifiques souvenirs qui ne resteront pas seuls, qui seront bientôt rejoints par de nouveaux encore, dans longtemps ou pas, on s’en fout. Tu es là. Physiquement ou pas, tu l’es. Et tous tes mots, tes gestes tendres, tes sourires, tes soupirs, tes mains, ton odeur, tes affaires, tes regards, tes chansons, tous tes réveils magiques dont tu as le secret, tout ça, c’est en moi comme un cadeau. Tout ça pour moi. Non, vraiment, tu n’aurais pas dû. Je ne sais plus comment te le rendre alors accepte-le.

Accepte mon merci.