Bon. Juste un mot alors parce que je dois filer.
J'ai fait mes bagages dans la nuit, en espérant ne pas avoir oublié le trois quart des affaires essentielles (non parce que "en esperant ne rien oublier", c'est un peu utopiste comme déclaration). Je....c'est bizarre, je n'ai pas trop envie de partir, surtout si ce n'est que pour aller là bas. J'étais bien dans mon petit confort, pourquoi vient-on me perturber?
Oui bon d'accord, c'est moi qui ai lancé l'idée au départ. Il faut toujours que j'ouvre la bouche, pfff. J'aimerais rester là à écrire encore.

Ce matin, la lettre a du partir. Une certaine enveloppe pour un certain chanteur. Je ne sais pas ce qu'elles espèrent, il ne répond jamais de toutes façons. Il a fallu que ce soient les autres qui se démènent à ma place, toujours. C'est comme ça, quand ça me concerne, moi et mes ptits trucs. Et voilà, je ne peux m'empêcher d'y penser tout de même, c'est quand même ma chanson. Une parmis tant d'autres. Et puis zut.
Poubelle elle me manque. Elle avait l'air triste qu'on puisse pas se voir avant mon départ. Elle m'a dit :
-" Une semaine, c'est long..."
Oué non, en objectivisant (hein?), c'est que 7 jours. Sept jours dans un an, si on divise 365 par 7, ça fait que.....que heuuu.......puis non, j'ai pas envie de faire le calcul. Enfin c'est pas la mère à boire quoi. Et pourtant. Y'a toujours un con de pourtant dans l'histoire. Elle va me manquer.
Poubelle elle veut qu'on parte toutes les deux en voyage. Elle m'annonce toute fière qu'elle a 300 euros de budget vacances.....
....vous allez loin avec 300 euros vous?
300 euros ça fait une moitié de billet d'avion, ça. J'exagère peu être un peu mais....je voudrais lui faire découvrir autre chose que sa petite France, moi. Avec 300 euros et sans voiture, ça va pas être gagné d'avances...

A part ça, ça roule.

Quand même....il y a des choses que je n'écris pas ici. Que j'écris nulle part, d'ailleurs. Mais bon, à force de vouloir à tout prix ressasser et graver toute sa vie avec des mots, on ne la vit plus. Alors je vais vivre. Les bons comme les mauvais moments, cela va de soi. Il y a des gens qui me manquent. Et des sensations....qui n'existent plus. Des images qu'on déroule, et des phrases qui viennent heurter notre petit rêve égoïste. Des coups que l'on se prend au figuré, et ceux qui nous défigurent. Et des actes, situations que l'on se crée dans la tête, en envisageant les pires réactions possibles. En acceptant de devoir partir ou crever pour avoir à le réaliser. Parce que la pire des souffrances, ce n'est pas la douleur. C'est le non respect de la liberté d'expression. Alors ici, je m'exprime. Pour tous ces gens qui ne me le permettent pas. Des gens pour qui on croyait que. Et d'autres dont on n'attendait rien.

Ne me décevez pas.
C'est un conseil que je vous donne. Ne me décevez pas.