Ecrit le 29.01.10 à 15h40
J’ai rêvé de Blond cette nuit, les retrouvailles, tout ça. Enfin comme d’hab quoi. C’est marrant à quel point son visage veut plus rien dire tellement il ressemble à rien dans les restes de souvenirs qu’essaie de rassembler mon cerveau. Alors j’ai droit à une approximation à la place d’une gueule. Soit, je prends quand même hein.

Je me demande si j’ai rêvé de Blond parce que j’approche de la date de son anniversaire. L’année dernière j’avais fait fort, j’avais carrément rêvé de son anniv la veille (click !). Cette année j’ai quelques jours d’avance, peut-être le temps d’ingurgiter le message que je vais bien pouvoir lui envoyer à ce moment là. Je ne sais pas pourquoi je fais ça tous les ans, en plus il me répond jamais. J’ai l’espoir qu’un jour il réponde. Ou alors qu’il se demande ce que je deviens, pourquoi l’on s’appelle plus. Ou qu’une année où j’aurais oublié de lui souhaiter son anniversaire, il se pose des questions, des questions con, à savoir s’il m’est rien arrivé de grave par exemple, alors que bon, j’aurais juste arrêté mes conneries en vrai.

Ce matin après le réveil je m’amusais des coïncidences, je me disais tiens, mon Bresiliao rencontré au Japon est pratiquement né le même jour que Blond. Je suis quand même allée vérifier les dates (ouais j’ai des lubies bizarres) et puis en fait c’est pas pratiquement, c’est qu’ils sont nés le même jour. Alors bien sur que j’y vois des signes. Je suis comme ça. Ce Bresiliao perdu au milieu de nulle part, j’étais persuadée de l’avoir déjà connu, d’avoir depuis longtemps tissé des liens, forts, puissants, indestructibles puisque même des vies après, je l’avais retrouvé et reconnu. Il est né le même jour que Blond, à 20 années d’écart. Il est lui aussi guitariste, et lui aussi a préféré un grand métier à la musique. Blond et lui, c’est un peu comme moi et Nero finalement, en terme de ressemblance. Et puis j’en sais rien.
C’est juste que Blond est l’homme que j’ai le plus aimé au monde. Alors forcément ce qui me rappelle son être a plus de sens que le reste. Même si c’est loin tout ça. Même si j’ai abdiqué depuis un moment déjà et que c’est maintenant convenu, nos pieds qui fouleront pas le chemin ensemble. C’est comme ça, oui.

Ce que ça me fait à l’intérieur ?
Ca me fait juste un « c’est comme ça » en boucle.
En boucle.