Dans tous les cas, il y aura ses yeux
--> Et advienne que pourra
Ecrit le 14.07.11 à 03h45
Je crois que Sian en arrive à me manquer. Ses bras venus m’entourer avant de dormir. Combien de temps? Depuis combien de temps ne m’étais-je endormie dans les bras de quelqu’un, quelqu’un qui me garde contre lui toute une nuit, malgré la chaleur, qui se réveille à mes côtés le geste tendre, attentionné, et reste encore un peu ma tête enfouie dans sa nuque avant de se lever? Trop longtemps pour ne pas être émue par l’intention.
C’était peut-être dans sa nature, un trait de caractère. Une tendresse légère, sans réelle répercussion. Je ne sais pas. Ses mains dans mon dos, effleurer mes bras dans nos discussions après l’amour, ses baisers. Je ne sais pas. Ses appels, tous les jours, pour prendre des nouvelles, m’écouter, n’avoir rien à se dire à deux pendant des dizaines de minutes. Je ne comprends pas vraiment. Ce qu’il veut.
Il y a que je lui ai rapidement dit que m’appeler comme ça si souvent ne faisait que me faire languir, qu’il valait mieux qu’il me prévienne lorsqu’il passe dans le coin se sentir de chair et d’os. Il a eu l’air désolé et gêné lorsqu’il a acquiescé à ma demande et depuis ça, plus de signe de vie. Mais je n’ai tenu que quelques jours avant de prendre les devants, lui dire que j’avais envie de le revoir. Il m’a répondu qu’il n’était pas dans les alentours et qu’il me préviendrait dans un ou deux jours dès qu’il serait à proximité. Nous sommes la fin de la deuxième journée, et voilà.
J’ai peur de ma réaction quand je retrouverai sa bouille en face de la mienne. C’est qu’entre nos époques, c’est plutôt le grand écart. Que nos formes de pensée ne se sont pas assez confrontées pour se rendre compte des divergences et limites de tolérance. Mais dans tous les cas, il y aura ses yeux. Et lorsqu’il ouvrira sa bouche prononcer le premier son, ses rétines se mettront en marche, propulsées dans mon inconscient enclencheront la machine et je n’aurai plus qu’une envie, primaire, frénétique, me rapprocher de son être jusqu’à le pénétrer, rentrer en ses mots, son corps, son cœur, fusionner les âmes, sans savoir trop pourquoi. C’est étrange. Cette attirance de l’ordre du réflexe. Il suffit qu’il me regarde dans les yeux. Et je m’ouvre à lui, lui criant, fais de moi ce que tu veux. Il ne le sait pas parce que c’est inconscient, mais à cela, Sian ne m’a pas encore donné de réponse égoïste.
Je crois que Sian en arrive à me manquer. Ses bras venus m’entourer avant de dormir. Combien de temps? Depuis combien de temps ne m’étais-je endormie dans les bras de quelqu’un, quelqu’un qui me garde contre lui toute une nuit, malgré la chaleur, qui se réveille à mes côtés le geste tendre, attentionné, et reste encore un peu ma tête enfouie dans sa nuque avant de se lever? Trop longtemps pour ne pas être émue par l’intention.
C’était peut-être dans sa nature, un trait de caractère. Une tendresse légère, sans réelle répercussion. Je ne sais pas. Ses mains dans mon dos, effleurer mes bras dans nos discussions après l’amour, ses baisers. Je ne sais pas. Ses appels, tous les jours, pour prendre des nouvelles, m’écouter, n’avoir rien à se dire à deux pendant des dizaines de minutes. Je ne comprends pas vraiment. Ce qu’il veut.
Il y a que je lui ai rapidement dit que m’appeler comme ça si souvent ne faisait que me faire languir, qu’il valait mieux qu’il me prévienne lorsqu’il passe dans le coin se sentir de chair et d’os. Il a eu l’air désolé et gêné lorsqu’il a acquiescé à ma demande et depuis ça, plus de signe de vie. Mais je n’ai tenu que quelques jours avant de prendre les devants, lui dire que j’avais envie de le revoir. Il m’a répondu qu’il n’était pas dans les alentours et qu’il me préviendrait dans un ou deux jours dès qu’il serait à proximité. Nous sommes la fin de la deuxième journée, et voilà.
J’ai peur de ma réaction quand je retrouverai sa bouille en face de la mienne. C’est qu’entre nos époques, c’est plutôt le grand écart. Que nos formes de pensée ne se sont pas assez confrontées pour se rendre compte des divergences et limites de tolérance. Mais dans tous les cas, il y aura ses yeux. Et lorsqu’il ouvrira sa bouche prononcer le premier son, ses rétines se mettront en marche, propulsées dans mon inconscient enclencheront la machine et je n’aurai plus qu’une envie, primaire, frénétique, me rapprocher de son être jusqu’à le pénétrer, rentrer en ses mots, son corps, son cœur, fusionner les âmes, sans savoir trop pourquoi. C’est étrange. Cette attirance de l’ordre du réflexe. Il suffit qu’il me regarde dans les yeux. Et je m’ouvre à lui, lui criant, fais de moi ce que tu veux. Il ne le sait pas parce que c’est inconscient, mais à cela, Sian ne m’a pas encore donné de réponse égoïste.
Commentaires :
Re:
Chère Dame Oiselle, pourra-t-on s'attendre à ce que vous nous ouvriez votre jolycoeur.joueb.com?
Re:
Lever l'encre et s'ouvrir ailleurs ce serait partir pour un nouveau voyage encore plus éphémère qu'un
papillon.
-Je crois que la vie est ailleurs agent Scully.
-Tu as raison Mulder , allons baiser dans la sacristie pendant qu'Albert écope le déluge dans les chiottes.
Elle ôta son pantalon et XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
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papillon.
-Je crois que la vie est ailleurs agent Scully.
-Tu as raison Mulder , allons baiser dans la sacristie pendant qu'Albert écope le déluge dans les chiottes.
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Jolycoeur
même si tu le fais avec toutes les lettres de l'alphabet.
téléphone à cadran