Des bribes de rêve
--> Il m'a prouvé qu'il pouvait exister
Ecrit le 18.12.10 à 01h40
Je me souviens très bien de mes pensées lors de la première impression. De la phrase qui s’est exclamée d’elle-même dans ma cavité crânienne lorsqu’il s’est avancé dans le noir de la scène tourner les boutons de son ampli guitare.
« Boah, il est paaaas siiiiiiii…. »
….paaaaas siiiiiii….
C’est quelque chose les premières impressions. En général quand elles me marquent c’est qu’il y a anguille sous roche. Parce que les premières fois importantes chez moi sont souvent sensationnelles.
….paaaaas siiiiiii…..
Mais en fait si.
J’avais dû me retenir tout le concert de m’émoustiller. Et le soir j’étais sans dessus dessous de m’être mentie à moi-même jusqu’à la fin de la soirée. J’avais des éclats de frénésie dans le lit d’Aphone en poussant des grands wouaaah de stupéfaction quant à ce sentiment de ne pas être sortie du rêve.
Et puis aujourd’hui, bel et bien rentrée de DreamLand je fredonne ses mélodies dans la rue avec l’envie folle de travailler. Travailler, seule. Le rester. Seule. Profiter de mon temps pour évoluer dans la musique. C’est fini pour un temps, je ne peux plus être dépendante de personne. Je veux dire, ils ne sont pas à la hauteur. Ils ne sont que….des bribes de rêve. Des pseudos slogans d’accroche.
Après avoir goûté au paradis des possibles je suis entrée dans la bourgeoisie de mes envies et je ne voudrais avoir à manger que le caviar, la crème des hommes.
« J’ai le c€ur qui s’ém€ute. »
Personne n’arrivera à la cheville du Grand Fou. Personne.
Parce qu’il est tout ce dont j’ai rêvé. Tous ces films insensés écrits sans contraintes, ces fantasmes d’un conte de fée aux allures réelles, il est ce dont tout le monde se fout, ce que les autres ne cherchent pas et ne comprendront jamais parce que c’est mon rêve, le mien, avec ma logique propre, mes symboles cachés, mes signes du destin. Il est ce qui palpite à l’intérieur de mon être, l’huile de coude pour mon cœur, il est toutes ces étoiles qui s’enroulent autour de ma tête et les mondes imaginaires que je crée pour nous trouver des points de rendez-vous, il est le timing parfait, le summum de mes exigences, le dessin qui prend vie. De nature magique. Toutes ces coïncidences qui nous ont réunis. Et si peu de temps pour nous trouver.
Il est cette image placardée sur la cible de mes orbites qui ne me nargue même pas. Alors à quoi bon les autres. Même loin, il vaut mieux que tous ces près. Je n’ai pas besoin de fabuler. Et s’il m’aime ou pas. Quelle importance. Il m’a réjouie.
Il m’a prouvé qu’il pouvait exister.
Je me souviens très bien de mes pensées lors de la première impression. De la phrase qui s’est exclamée d’elle-même dans ma cavité crânienne lorsqu’il s’est avancé dans le noir de la scène tourner les boutons de son ampli guitare.
« Boah, il est paaaas siiiiiiii…. »
….paaaaas siiiiiii….
C’est quelque chose les premières impressions. En général quand elles me marquent c’est qu’il y a anguille sous roche. Parce que les premières fois importantes chez moi sont souvent sensationnelles.
….paaaaas siiiiiii…..
Mais en fait si.
J’avais dû me retenir tout le concert de m’émoustiller. Et le soir j’étais sans dessus dessous de m’être mentie à moi-même jusqu’à la fin de la soirée. J’avais des éclats de frénésie dans le lit d’Aphone en poussant des grands wouaaah de stupéfaction quant à ce sentiment de ne pas être sortie du rêve.
Et puis aujourd’hui, bel et bien rentrée de DreamLand je fredonne ses mélodies dans la rue avec l’envie folle de travailler. Travailler, seule. Le rester. Seule. Profiter de mon temps pour évoluer dans la musique. C’est fini pour un temps, je ne peux plus être dépendante de personne. Je veux dire, ils ne sont pas à la hauteur. Ils ne sont que….des bribes de rêve. Des pseudos slogans d’accroche.
Après avoir goûté au paradis des possibles je suis entrée dans la bourgeoisie de mes envies et je ne voudrais avoir à manger que le caviar, la crème des hommes.
« J’ai le c€ur qui s’ém€ute. »
Personne n’arrivera à la cheville du Grand Fou. Personne.
Parce qu’il est tout ce dont j’ai rêvé. Tous ces films insensés écrits sans contraintes, ces fantasmes d’un conte de fée aux allures réelles, il est ce dont tout le monde se fout, ce que les autres ne cherchent pas et ne comprendront jamais parce que c’est mon rêve, le mien, avec ma logique propre, mes symboles cachés, mes signes du destin. Il est ce qui palpite à l’intérieur de mon être, l’huile de coude pour mon cœur, il est toutes ces étoiles qui s’enroulent autour de ma tête et les mondes imaginaires que je crée pour nous trouver des points de rendez-vous, il est le timing parfait, le summum de mes exigences, le dessin qui prend vie. De nature magique. Toutes ces coïncidences qui nous ont réunis. Et si peu de temps pour nous trouver.
Il est cette image placardée sur la cible de mes orbites qui ne me nargue même pas. Alors à quoi bon les autres. Même loin, il vaut mieux que tous ces près. Je n’ai pas besoin de fabuler. Et s’il m’aime ou pas. Quelle importance. Il m’a réjouie.
Il m’a prouvé qu’il pouvait exister.