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Et plus vite que ça
--> I'll wait for you

Ecrit le 27.02.09 à 23h55
Il me manque.
Clairement. J’ai des images de ses bras qui s’entrouvrent et ses pieds qui courent dans ma direction, sa voix qui me dit « je suis revenu, j’ai pas pu résister plus longtemps ». Oui, c’est un truc comme ça qu’il aurait dit. Il en aurait été capable, revenir sur un coup de tête, faire le voyage de nuit juste pour me voir. Mais bon. C’est bien qu’il soit là bas.

Aujourd’hui il m’appelait d’une cabine téléphonique. Je sens qu’il est heureux quand il m’entend alors j’ai confiance. Il partait sur Berlin dans la journée, on ne pourra plus s’appeler d’ici son retour. Une semaine sans nouvelles de lui. Ca va être déprimant. Je vais m’inquiéter. J’espère qu’il fera attention à lui. Moi d’où je suis je ne peux rien faire. Je voudrais tellement soulever mes draps et le trouver par surprise là, endormi dans mon lit. Et me blottir. Sentir sa peau de bébé. Même sa saleté sent bon. Même son odeur de maladie. Même son haleine du matin. Il me manque bon sang. On a du mal à retenir les odeurs des gens qui sentent trop bon, j’ai remarqué. Pourtant son odeur à lui elle m’est indispensable. Je suis pas bien si je l’ai plus sous la main. Je suis, comme perdue. Je veux ses cheveux dans mes doigts. Et plus vite que ça. Je veux reposer ma tête sur son épaule. Les jours passent et j’ai de plus en plus peur de son retour. Et si on reculait au lieu d’avancer ? On avait construit un terrain d’entente parfait juste avant son départ. Il ne faut pas casser ça. Mais peut-être que son voyage lui aura donné quelques envies qui l’éloigneront des miennes. Qui sait. C’est si vite arrivé.

J’ai peur de perdre les bons moments. Je commence à ne plus les ressentir, l’arrière goût du bonheur s’estompe et l’ingrédient principal se trouve être à Berlin pour encore plus d’une semaine. Pénurie de Blues. Bouh. Et puis sa chanson est inchantable. Et puis les soirées sans lui c’est pas marrant. La musique sans ses accords j’ai même plus envie. J’ai besoin de son regard posé sur mon sourire. Je dévisage les autres et y’a une petite voix en mon crâne qui me dit « ouais, bof ». Bah oui. Bien sur que bof. Personne n’arrive à la cheville de Blues. Il est largement premier dans sa catégorie. Probablement parce qu’il est le seul à concourir, aussi. Il est, à part. Depuis le temps que je le répète. Il ne ressemble à personne. On dirait, mais non. Non. Je suis incapable de dire qui il est. Si ce n’est que. C’est lui.

Mon Blues.


Ecrit par Dine, le Jeudi 28 Mai 2009, 16:30 dans la rubrique Actualités.