Ecrit le 04.08.06 à 22h05
Ca fait bizarre de se retrouver dehors. Un extérieur méconnu, je me sens loin de toi. J’ai l’impression de retenir le vide, j’ai peur que notre lien soit coupé. Peut-être l’est-il déjà ? Peut-être n’y a-t-il pas besoin de la distance pour nous éloigner, juste le temps.

Mais je repense à nous, à cette dernière fois à fleur du sentiment. Nous allions craquer, hein, nous allions craquer…Je l’ai vu que tu te retenais de m’embrasser, me serrer fort contre toi et respirer mes cheveux. Tu m’aimais dans ton regard. Ca remonte à si longtemps, maintenant, que ça ne m’étonnerait pas que tu t’y sois résolu.

A n’y voir qu’une simple amitié.

Moi aussi, au fond. Même si je n’arrive pas à l’admettre. Il y a ce silence qui me fait reculer. Et toi, revenir sur ta position. Quelle traîtrise ! Jouer à l’amoureux, me faire croire à des nous sans lendemains. Sans lendemain.

Je t’attends à la première heure de mon retour. Une fois de plus, je viendrai jusqu’à toi. Puisque les hommes n’ont pas le courage nécessaire, je te mâcherai le travail. Je ne sais pas encore lequel. J’hésite entre les deux solutions.
Celle qui te permettra de me choisir, ou celle qui t’aidera définitivement à tirer un trait sur un éventuel toi et moi.

Tout se joue sur les trois jours qui vont suivre…