Ecrit le 06.08.11 à 22h30
Tu m’as accompagnée jusqu’à la voiture me dire au revoir au bord de la route, il était huit heures du matin nous n’avions pratiquement pas dormi de la nuit, tu avais attendu en bas de chez moi siestant dans ton tacot deux places que je fasse ma valise, tu l’avais faite pour moi, cette nuit blanche, parce que je m’inquiétais d’arriver en retard, et tu ne m’as jamais rien demandé en échange. Tu as franchi les portes de ce lieu qui est cher à mon cœur et ça m’a touchée, voir tes pieds fouler l’entrée, sans préjugé, je suis tellement émue. Tu m’as dit, en toi j’ai rencontré une âme sœur, et tu as peut-être être finalement raison.

Moi je pensais qu’on était juste bien. Cette semaine dans ta maison, elle était sereine, tranquille, parsemée de mots tendres et gestes attentifs, je ne me doutais pas. Le vide que tu as laissé lorsque tu es parti. C’est un vide rempli. Abondant, généreux, bourré d’images et de sensations, ta présence, partout, entre les lignes. Elle m’enlace et me berce. Que je me sentirais apte en chaque instant à m’endormir au creux de tes bras.

Je te ressens là, dans les battements de mon cœur. Ils m’encouragent à aller de l’avant, avec toi qui sait. Tu es peut-être une âme sœur. Peut-être que tu es là en plein sur le chemin pour qu’on le prenne ensemble.

La ballade pourrait être si belle.