Paradoxale
--> Je trouve ça un peu léger
Ecrit le 31.10.10 à 01h25
Un message du joueur à 05h20 du matin me demandant où je suis et si je suis avec un autre homme. Alors que lui-même devait être avec une nana parmi d’autres ce soir là. J’avais pourtant répondu que je le lui laissais pour cette fois à celle là et que la prochaine je prendrais rendez-vous auprès de son assistante pour me caller un rencart, ce doit être difficile à gérer dans le planning autant de popularité. Il dit que je boude et que je suis jalouse alors qu’il n’arrête pas de me parler de ce type que je trouve mignon pour ensuite conclure que cette nana là il n’avait pas prévu qu’elle reste pour la nuit.
Je ne suis pas contre les relations libres hein, même si je ne suis pas vraiment pour non plus. Je trouve ça un peu léger. C’est le cas de le dire. A se demander à quoi ça sert. A part passer le temps. Encore que ça nous empêche de prendre du temps pour le reste. Un substitut d’amour qui ne s’assume pas pleinement.
Faut dire que je suis quand même bien logée. Sortir avec un beau gosse parce que je n’arrive pas à trouver le bon, c’est pas la mort, ni une corvée. Mais bon, il le sait qu’il plait, c’est pénible. Il en fait trop. Moi j’ai depuis longtemps abandonné l’excitation du jeu de séduction alors je m’ennuie un peu face à des propos et des envies si superficiels. Et puis une histoire de cul sans réellement faire de cul, pour lui c’est une première. C’est que désormais je ne fais plus que l’amour. Parce que sans ça, qu’est-ce que c’est fade.
Et pourtant, j’ai des besoins charnels plus élevés que la moyenne en terme de rendement. C’est incompréhensible pour les autres. Le paradoxe de mon envie débordante de sexe indubitablement mêlée au sentimentalisme.
On s’est envoyé des messages pendant deux heures au beau milieu de la nuit, je n’avais jamais fait ça auparavant, une espèce de goût de drague par texto qui fait retour à mes racines d’adolescente prépubère. Ce joueur il a pourtant du plomb dans la cervelle, je dirai même qu’il a l’esprit vif et la malice, mais alors ses techniques d’approches, à revoir, non vraiment.
M’enfin, au moins je sais à quoi m’en tenir, je n’en tomberai pas amoureuse. Il peut rester dans ce mode de vie là moi ça ne me dérange pas c’est le temps que je m’ancre auprès de quelqu’un. Tant qu’il ne vient pas foirer mes coups et marquer son territoire face à mes potentiels. Non parce que je le vois débarquer lui avec ses grands sabots, et vas-y que je te fais des câlins devant tout le monde, que je balance la phrase qui veut dire que l’on va rentrer ensemble, et après ça parle d’anti-exclusivité ouais ouais, c’est facile quand ce n’est que dans un sens.
Néanmoins il a la peau et les yeux doux, les gestes tendres. La voix bienveillante. Et quand il revient sonner à la porte alors que je n’ai qu’une demi-heure de sommeil à lui accorder et que pour se justifier il répond qu’il est toujours préférable de pouvoir se lover contre quelqu’un je rigolerais presque. « ah? Je l’ai encore fait, je sais pas pourquoi je le formule comme ça, ça a tendance à les faire se hérisser et après elles s’énervent. » Oui, j’avais remarqué. Au lieu de dire que tu as envie de me voir, tu vas dire que c’est mieux que d’être seul, ou une autre tournure de phrase qui rend les émotions si impersonnelles. Mais ça va, ça ne m’agace pas. Ca me donne juste envie de te serrer dans les bras et prendre le temps de t’écouter, te demander qu’est-ce qui te fait si peur avec les femmes et où est la faille, est-ce que la blessure te fait encore souffrir ou n’est-elle plus qu’une ombre qui plane sur tes désirs et pourquoi pour une fois tu ne te laisserais pas un peu aller à ressentir ou peut-être simplement te confier et faire confiance. Etre toi, en mode normal.
Tu sais, je m’en fous de notre histoire de cul.
J’aimerais pouvoir t’aider.
Un message du joueur à 05h20 du matin me demandant où je suis et si je suis avec un autre homme. Alors que lui-même devait être avec une nana parmi d’autres ce soir là. J’avais pourtant répondu que je le lui laissais pour cette fois à celle là et que la prochaine je prendrais rendez-vous auprès de son assistante pour me caller un rencart, ce doit être difficile à gérer dans le planning autant de popularité. Il dit que je boude et que je suis jalouse alors qu’il n’arrête pas de me parler de ce type que je trouve mignon pour ensuite conclure que cette nana là il n’avait pas prévu qu’elle reste pour la nuit.
Je ne suis pas contre les relations libres hein, même si je ne suis pas vraiment pour non plus. Je trouve ça un peu léger. C’est le cas de le dire. A se demander à quoi ça sert. A part passer le temps. Encore que ça nous empêche de prendre du temps pour le reste. Un substitut d’amour qui ne s’assume pas pleinement.
Faut dire que je suis quand même bien logée. Sortir avec un beau gosse parce que je n’arrive pas à trouver le bon, c’est pas la mort, ni une corvée. Mais bon, il le sait qu’il plait, c’est pénible. Il en fait trop. Moi j’ai depuis longtemps abandonné l’excitation du jeu de séduction alors je m’ennuie un peu face à des propos et des envies si superficiels. Et puis une histoire de cul sans réellement faire de cul, pour lui c’est une première. C’est que désormais je ne fais plus que l’amour. Parce que sans ça, qu’est-ce que c’est fade.
Et pourtant, j’ai des besoins charnels plus élevés que la moyenne en terme de rendement. C’est incompréhensible pour les autres. Le paradoxe de mon envie débordante de sexe indubitablement mêlée au sentimentalisme.
On s’est envoyé des messages pendant deux heures au beau milieu de la nuit, je n’avais jamais fait ça auparavant, une espèce de goût de drague par texto qui fait retour à mes racines d’adolescente prépubère. Ce joueur il a pourtant du plomb dans la cervelle, je dirai même qu’il a l’esprit vif et la malice, mais alors ses techniques d’approches, à revoir, non vraiment.
M’enfin, au moins je sais à quoi m’en tenir, je n’en tomberai pas amoureuse. Il peut rester dans ce mode de vie là moi ça ne me dérange pas c’est le temps que je m’ancre auprès de quelqu’un. Tant qu’il ne vient pas foirer mes coups et marquer son territoire face à mes potentiels. Non parce que je le vois débarquer lui avec ses grands sabots, et vas-y que je te fais des câlins devant tout le monde, que je balance la phrase qui veut dire que l’on va rentrer ensemble, et après ça parle d’anti-exclusivité ouais ouais, c’est facile quand ce n’est que dans un sens.
Néanmoins il a la peau et les yeux doux, les gestes tendres. La voix bienveillante. Et quand il revient sonner à la porte alors que je n’ai qu’une demi-heure de sommeil à lui accorder et que pour se justifier il répond qu’il est toujours préférable de pouvoir se lover contre quelqu’un je rigolerais presque. « ah? Je l’ai encore fait, je sais pas pourquoi je le formule comme ça, ça a tendance à les faire se hérisser et après elles s’énervent. » Oui, j’avais remarqué. Au lieu de dire que tu as envie de me voir, tu vas dire que c’est mieux que d’être seul, ou une autre tournure de phrase qui rend les émotions si impersonnelles. Mais ça va, ça ne m’agace pas. Ca me donne juste envie de te serrer dans les bras et prendre le temps de t’écouter, te demander qu’est-ce qui te fait si peur avec les femmes et où est la faille, est-ce que la blessure te fait encore souffrir ou n’est-elle plus qu’une ombre qui plane sur tes désirs et pourquoi pour une fois tu ne te laisserais pas un peu aller à ressentir ou peut-être simplement te confier et faire confiance. Etre toi, en mode normal.
Tu sais, je m’en fous de notre histoire de cul.
J’aimerais pouvoir t’aider.
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