Mangakadine - Pourquoi c'est quand c'est impossible que c'est si fort?

Pourquoi c'est quand c'est impossible que c'est si fort?

--> Je voudrais bien pouvoir penser le contraire...

Ecris le 02.05.07 à 20h45

Et voilà! Encore un de ces rêves qui réveillent mes sens. Il faut toujours que ça se passe comme ça de toutes façons. On ne choisi pas ses rêves. J'essaie, tous les soirs, pourtant. Mais ça ne fonctionne jamais. Allez savoir pourquoi. Cette fois ci, j'ai fais le voyage avec Matthew Bellamy. Et Dieu sait combien je payerai cher pour en fabriquer, des chimères comme celles là. Je rêve très rarement du contact physique avec une personne, pour ne pas ainsi dire, jamais. Je ne sais pas, ça s'arrête très souvent à des non-dits, tout au plus une déclaration, mais rien d'officiel, ou de concret. Comme dans mes relations réelles, après tout. L'inconscient reproduit ce qu'il vit, notion de facilité. Et j'ai beau espérer, me faire un tas de films avant de fermer les yeux, rien de rien, je penserai à des courgettes bleu-léopard dans une pirogue en Asie du sud est.

Pourtant, cette nuit là, je n'avais rien demandé.

Même pas qu'il me regarde, qu'il fasse attention à moi, lui, cette homme que j'admire tant. Cet homme qui me bouleverse dans chacunes de ces chansons. Matthew Bellamy, il était là, tellement vrai, tellement palpable. Comment en est on arrivé à se retrouver ensemble? Je ne me rappelle pas, tout est flou, les images se succèdent et se mélangent. Je me souviens surtout des sensations, de sa main dans la mienne, et ce sentiment de confiance infinie que j'avais à son égard. C'est dingue de voir que dans un rêve, en matière de sentiments, on peut arriver à recréer en quelques heures des années d'existence. Oui, j'avais l'impression qu'avec Matthew, on s'était toujours éperdument aimé. Nia nia nia j'écris ce que je veux d'abord. Ok ça fait grotesque. Mais les songes le sont. Grotesque.

J'ai surtout été marquée par l'intensité du contact, rare dans mes nuits. De ce Matthew à genoux au milieu d'une architecture aux allures vastes et russes, moi assise sur lui, face à face, l'entourant de mes jambes, s'imbriquant de manière naturelle. Je n'arrêtais pas de le caresser. Comme si je savais qu'il ne me serait plus permis de le faire le lendemain, dans la vraie vie. Je passais mes doigts dans ses cheveux, je les agrippais pour mieux les sentir, pour le savoir vivant, et je venais frôler de mes doigts son cou, insatiablement, là là, au petit creux en dessous de l'oreille, il était tout doux....si réel. Je posais mes lèvres contre ce cou, contre sa joue, contre ses lèvres, et je frémissais de pouvoir goûter à sa peau. Puis j'allais plaquer mes mains entières contre son dos, entre ses omoplates, et je parcourais ce corps que je trouvais fait pour le mien. Ses bras, ses jambes que je palpais, je prenais tout. Et lui suivait mes gestes, on se répondait par nos caresses si contemplatives. Je ne sais pas ce que j'ai le plus apprécié. Pouvoir toucher cet être inaccessible, où alors sentir ses doigts contre mon corps. C'était sa volonté, il aimait s'enfouir dans mes vertèbres, il me touchait comme si j'étais constitué en un matériau précieux, avec toute la délicatesse du monde et ce petit plus qui voulait signifier : tu m'es chère. Ha là là j'étais amoureuse.
Dur dur le retour à la réalité.

Ecrit par Dine, le Samedi 13 Août 2005, 20:06 dans la rubrique Actualités.

Repondre a cet article

Commentaires :

Miss-Jade

13-08-05 à 20:27

roh la la moi j'en voudrais bien des rêves comme ça :p
Enfin c'est sûr que ce serait mieux en vrai mais quand même lol^^

Nom d'utilisateur
Mot de passe
Se souvenir de moi