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Quelque part entre l'ouest et l'immense
--> Ne les laisse pas te découvrir

Ecritures automatiques du 03.03.11 vers les 01h00

A quoi bon retourner les crânes sans piailler à la mort, il n'est pas un seul hautain qui n'ait de nom à vif. Ecorchée nue l'âme est amère, à la mer ce que sont les eaux si belles dans leurs robes de nuit. Je vois les larmes aux travers des toiles. Offrandes, offrandes que l'amour me répète. Sont-elles si nuisibles, si coupables les louanges? Louer qui de surcroit, louer les anges c'est bien facile les regroupements, les coupés décalés corsés au vin blanc stop, cesse de rabâcher tes critères ils ne sont pas intuitifs ils sont passifs et noués, étranglés, défigurés par l'absinthe des pieux le homard était mieux la galère moins pourrie vue de la mer on y revient, toujours celle là qui exquise mon parvis jonchée là sur la sole elle aurait pu s'ouvrir qu'il aurait fallu l'éplucher et où jeter les pelures si ce n'est à la mer, toujours, qui ne galvanise que les pensées et laisse s'éprendre le reste, comme la sauce, à ta guise pour parjures.
Je n'aime pas les étangs à la risée, les anémies à l'assise si enduite du miel et les abeilles, les aphorismes de pan, les forêts sans cervelle, les animales perchées sur leurs talons, leurs aiguilles à nylon, leurs dés à en découdre pour qui le masochisme? Pour la belle épurée? L'horizon galvanisée par les alizées j'en ai de bien bonnes si vous preniez le temps d'éblouir, il n'en serait pas deux qui se vendraient à qui mieux mieux pour trois francs si sourds, les cloisons sont porteuses de fruits et les lilas sont violés à peine, très peu pour moi, un doigt pas plus, il n'en faut qu'un dans la bouche pour se faire déglutir, pour se faire dégommer se rayer de la carte en liquide. Liquidation. Toutes les banques sont émues. Les pavillons internes. Ne soyons pas autocentrés, ni excentriques, ne soyons par sournois ni souillons, ne soyons pas. Des clous. Des clopinettes. Des étincelles dans une flamme. Ne soyons pas que cela. Mais plus. Ne soyons-nous pas ce que nous sommes. Juste intègres, intrépides, entrés par l'arrière. Je n'ai de cesse cherché la parade à l'action et l'apostrophe sur le s. Il n'y a pas de bons sentiments qui tiennent, les chutes sont perdues, quelque part entre l'ouest et l'immense, entre le syndrome du monde et le remède à gosses. Décolle de tes moustaches et va voir sur mars si ça repart, si l'oxygène est à cours d'arguments.


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Au pas, au pas, aux pachydermes autant d'écoles. Epluchures de légumes tous autant que nous sommes. Les villes sont atténuées, la remise est de dix pour cent, dix pour mille ça en fait pas des masses à marier, au pire, quelques émois, quelques et toi, quelques troubles. Pourfendeur. Mérites-tu tes ostentations, à l'infamie les honneurs tu n'es pas un roi encore moins un sage tu n'es que le trublion de la lune encore que je ne suis pas certaine qu'elle ait demandé à t'avoir, va savoir. Va voir là bas si je t'intéresse qui sait, tu n'es peut-être qu'un passif. Une anémone à l'envie. Aspire mes désirs et ne laisse que les miettes que je puisse nettoyer après ton passage. Je suis émotive mais pas panettone, ni cannelé, ni même toréador. A l'affront de tes rouges rejoins-moi au sommet, peut-être que si la vue est fixe l'oraison est funèbre. Et que faire quand le nid n'est plus à l'oiseau. Les sermons de vipères à l'asile. L'échiquier en équilibre va-t-il tomber sur la tranche où l'herbe est cabossée. Que nenni pour parler si molestement, tes indigènes m'indiffèrent si tu savais la violence à laquelle tu pars, j'aurais voulu sectionner pourtant, tout remettre à la France, à l'envie, je n'ai que la médaille pour pleurer et tes bestioles en transe, mes genoux arrosés y pousseront-ils des ailes, allégories de l'humeur, je me sens prompte à sauter mais quel est donc ce visage qui sourit. C'est toi Morphée? Qui es-tu? Que veux tu à ma vie. Je veux t'envoler dans les rêves et accompagner tes gaz meurtris, ce n'est pas l'ombre d'une voute, mais d'un doute, et d'un fromage. D'un ulcère à l'amas. Trop de questions entassées à force de méprendre ce n'est pas un magma mais bien un tremblement, là mon cœur qui bat si dérangement je veux bien te le prêter si tu ne l'abimes pas trop fort j'ai peur d'en périr vaguement, un peu comme une lueur, ou une rengaine vieille et subtile, subite, comme l'éclatement d'un songe. Si seulement tu pouvais me recréer. Je ne serais plus là entre les parallèles, mais bien au dessus des murs, des parcelles, à jongler sur les poutres, les vides, les temps qui se suspendent, redescends-moi je crains de ne marcher sur les sels ils me glacent les saignements et après j'ai froid aux plaies je ne veux pas avoir froid aux pieds maman j'ai peur du vide dans le mauvais sens pas à l'endroit pas là où tu pointes ton doigt comme quand j'étais gamine et que les vents me démangeaient l'omoplate je ne suis pas stérile je veux mieux que ces peaux d'ours après les avoir tués je veux les poils de bêtes, les furies ensanglantées les tourbillons de lumière les bouches qui se succèdent je veux autant de foi que ce que j'ai d'éloquence je veux ma vie sur un monceau d'argent une libellule une fraction dans un espace un étranglement une étoile un abat-jour je veux, méfie-toi de tout l'ère n'est pas à la morgue, traîne sur les sentiers étroits et ne te retourne pas si quelqu'un te siffle ce n'est pas toi c'est la brise qui te sèche, t'évapore, jusqu'à ce que tu ne sois plus que mort et enseveli.

Ne les laisse pas te découvrir.


Ecrit par Dine, le Jeudi 14 Juillet 2011, 18:08 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

J'ai oublié de me loguer, oui, je suis un boulet...
14-07-11 à 18:25

c'est le moment ou jamais de les placer


C 1 A vi 2 D C       Mé Ki é D C D ?

B.Minimaliste

 
Art-Orange-2004
Art-Orange-2004
14-07-11 à 18:27

Erreur de destinataire

 
J'ai oublié de me loguer, oui, je suis un boulet...
14-07-11 à 18:40

Re:

Toujours dans mon dos sans espoir d'être sur.
Arthur Citron aurait-il le sens de l'humour et de l'auto dérision ?
Art-rose : Calcification des zygomatiques et gonflement de la boîte crânienne.


 
Art-Orange-2004
Art-Orange-2004
14-07-11 à 18:59

Excellent


 
aphone
aphone
15-07-11 à 15:02

Ca commence par la mort, ça finit pas la mort, qu'est-ce que c'est que tous ces désirs de mort ?

 
MangakaDine
MangakaDine
17-07-11 à 16:45

Re:

C'est apparemment le champ lexical de mon inconscient, mais les mots qu'il emploie sont comme les symboles des rêves, sûrement. En huit ans, ça n'a pas vraiment changé, les mêmes expressions, les mêmes reflexions et axes, c'est assez étrange d'ailleurs. Finalement, il n'y a que l'écriture qui évolue peu à peu.

http://mangakadine.joueb.com/news/mais-pourrait-on-ecouter-le-silence-qui-nous-guette
http://mangakadine.joueb.com/news/je-voudrais-courir-sur-le-fil-si-frele-de-ma-vie

Je t'embrasse, pucette. <3