Ecrit le 25.12.08 à 13h50
Le soir de Noël je rêve de Rom. J’ouvre les yeux alors qu’il enlaçait ma taille pour marcher sur le sentier bordant la montagne. Je pense à un signe. J’allume l’ordinateur pour vérifier mes mails. Mais, ce n’était qu’un rêve, hein. Rien de plus.

Qu’est-ce qu’il se passe.
Je pense à lui, toujours. On ne s’est vu que deux fois. Il m’a laissé une empreinte si forte.
C’est absurde. Vraiment stupide de s’accrocher autant alors qu’il n’y a rien, même pas de quoi se faire des films. Qui voudrait d’une relation inexistante à distance, qui plus est ? Certainement pas moi.
Enfin.
En temps normal.

Mais, il se trame quelque chose. Je n’avais pas ressenti cela depuis…je me demande si je l’ai déjà ressenti en réalité. Ce n’est pas la sensation la plus forte qui soit en terme de puissance. Ce n’est pas l’Amour, c’est tout au plus une ébauche. Mais c’est bienveillant. J’ai confiance en Rom, en ce qu’il est. C’est rare. Oui c’est ça. Si je m’accroche autant c’est parce que ce que j’ai trouvé, c’est rare. Ce que ça a provoqué en moi aussi. Je me demande si j’ai déjà apprécié quelqu’un avant tout pour ses qualités de cœur, ou en tout cas, pour celles là. Celles que je vois en lui. Elles sont belles. Elles me donnent envie de m’améliorer.
Elles me touchent directement l’âme.

Quand je pense à Rom, j’ai ce sentiment de plénitude qui m’empoigne et l’impression d’être dans une vérité transcendant toutes choses. Nos échanges sont naturels. On se livre. Lui un peu, moi beaucoup trop. Mais qu’importe. C’est rassurant d’avoir réussi à trouver quelqu’un qui se pose de bonnes questions. Alors forcément je repense à notre nuit si spéciale pour moi. Et ça m’embrouille avec le reste. Parce que, y’a pas de redondance. Ca a juste été le facteur déclencheur.
Déclencheur d’autre chose.

Il est probable que je me trompe. Qu’il ne soit pas exactement comme mon intime conviction me le façonne.
Si sincère et intègre à l’intérieur.
Alors, je pense que ce sera une des rares fois où je serai à ce point déçue. Rare, oui.
D’un autre côté, ça pourra me permettre de passer rapidement et sans regret à autre chose.

Ha, je parle déjà du jour où je vais être déçue.
Comme si ça devait être inévitable.

Qu’il réponde à mes mails pour l’instant me suffit.