Youpi, dansons la Carioca
--> Les lumières allumées
Je suis plutôt bien là où je suis. J'ai l'impression d'être moi plus une autre personne. Une espèce d'ajout dû à la nouveauté éphémère. Je vais sans vraiment savoir où et ça me plait, en quelque sorte. Parce que voilà, quand je rentrerai chez moi, je retrouverai les mêmes, et je me renfermerai dans la même rengaine, celle que petit à petit j'ai construit de mes propres mains, mes différentes actions.
Oui, si on s'était rencontrés dans un autre lieu, j'aurais sûrement.
Si on avait commencé une histoire dans la même ville.
C'est dur les voyages. Tu fais toujours connaissance des gens que tu aurais voulu croiser en bas de ta rue, tous les jours de ta piteuse existence.
Je ne peux m'empêcher d'y repenser. De vouloir y retourner. Allez, encore une fois, faisons la fête ensemble. Raconte moi tes secrets. Montre moi tes textes, tes envies. Si tu le veux, encore une fois, je comblerai ton manque. Tu combleras le mien. On se rendra service. Et je verrai ton sourire le matin, même le matin, même après tout le reste. J'ai envie de revenir. Tu sais, comme une fleur, l'air de rien, et qu'on oublie que c'était juste qu'une fois. Qu'on se dise encore, juste une fois. Comme des amnésiques. Comme des gens qui s'aiment sans se le dire.
Tiens, manquait plus que je me fasse des films.
Mais la manière dont nous avons dansé, c'est si rare. Personne ne s'était confondu avec moi de la sorte. Personne n'avait osé. Le mêler à toutes ces autres choses, c'était électrique, fusionnel, artistique. Je n'aurais pas cru, toi et tes gestes anodins, tu ne me regardais pas plus qu'une autre. Et pourtant, par la suite, tu ne m'as pas lachée des yeux. Pas une seule fois, tu n'as rien raté de nous, c'étaient comme des images que tu gravais à chaque clignement de cils, à chaque respiration. Envoie moi les, s'il te plait. Ne les garde pas uniquement pour toi.
J'ai vraiment eu du mal à partir le lendemain. Je savais très bien qu'on a beau jouer les amnésiques, les occasions elles, ne se représentent pas deux fois. Les dernières secondes, les derniers sourires, ils sont horribles. Tellement empreints d'une tristesse fade, d'une nostalgie prénatale, prénaissante.
Alors oui, les rencontres précipitées, ça forge l'inspiration.
J'espère qu'au moins, j'aurai servi à ça.
Oui, si on s'était rencontrés dans un autre lieu, j'aurais sûrement.
Si on avait commencé une histoire dans la même ville.
C'est dur les voyages. Tu fais toujours connaissance des gens que tu aurais voulu croiser en bas de ta rue, tous les jours de ta piteuse existence.
Je ne peux m'empêcher d'y repenser. De vouloir y retourner. Allez, encore une fois, faisons la fête ensemble. Raconte moi tes secrets. Montre moi tes textes, tes envies. Si tu le veux, encore une fois, je comblerai ton manque. Tu combleras le mien. On se rendra service. Et je verrai ton sourire le matin, même le matin, même après tout le reste. J'ai envie de revenir. Tu sais, comme une fleur, l'air de rien, et qu'on oublie que c'était juste qu'une fois. Qu'on se dise encore, juste une fois. Comme des amnésiques. Comme des gens qui s'aiment sans se le dire.
Tiens, manquait plus que je me fasse des films.
Mais la manière dont nous avons dansé, c'est si rare. Personne ne s'était confondu avec moi de la sorte. Personne n'avait osé. Le mêler à toutes ces autres choses, c'était électrique, fusionnel, artistique. Je n'aurais pas cru, toi et tes gestes anodins, tu ne me regardais pas plus qu'une autre. Et pourtant, par la suite, tu ne m'as pas lachée des yeux. Pas une seule fois, tu n'as rien raté de nous, c'étaient comme des images que tu gravais à chaque clignement de cils, à chaque respiration. Envoie moi les, s'il te plait. Ne les garde pas uniquement pour toi.
J'ai vraiment eu du mal à partir le lendemain. Je savais très bien qu'on a beau jouer les amnésiques, les occasions elles, ne se représentent pas deux fois. Les dernières secondes, les derniers sourires, ils sont horribles. Tellement empreints d'une tristesse fade, d'une nostalgie prénatale, prénaissante.
Alors oui, les rencontres précipitées, ça forge l'inspiration.
J'espère qu'au moins, j'aurai servi à ça.
Commentaires :
Malabar
09-09-08
à 16:00
Et il m'avait demandé, "Dine, elle va bien?" dans un demi sourire.
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Emouvant
Joli sentiment qui fait envie, cette fulgurance. J'espère que tout va bien pour toi. ps : tu as une jolie voix et du talent. bonne fin de soirée Dine
"Et pourtant, par la suite, tu ne m'as pas laché des yeux. Pas une seule fois, tu n'as rien raté de nous, c'étaient comme des images que tu gravais à chaque clignement de cils, à chaque respiration. " c'est très beau ça...