J'ai tellement de choses à raconter.
Tellement qu'il va falloir que j'abrège.
Vendredi téléphone, 12h30. J'ai pas entendu j'étais en train de dormir. C'est la deuxième sonnerie qui m'a fait me sortir des bras de morphée. Là encore, pas eu le cran de sauter du lit. De toutes façons, je savais déjà qui m'appelait. Mais de bon matin, comme ça, j'aurais pas cru. Bah....j'attendrai qu'il rappelle.
14h, calée devant les clips d' MCM. Troisième tentative. Je décroche. C'est lui, évidemment. Je lui assure que c'est toujours bon pour cet après-midi, il aura qu'à m'attendre chez Poubelle.
16h, dring dring à la porte de Poubelle, c'est lui qui ouvre. Qu'est-ce que je fais? Je l'embrasse, je l'embrasse pas? Je l'embrasse. Berk, il insiste. J'aime pas sur la bouche. Poubelle et Gourou sont sur le point de partir et font les dernières recommandations à Friz, concernant l'appart. Poubelle me regarde bizarre, avec des yeux accusateurs, un peu. "Alors, tu vas partir avec Friz, en amoureux?" dit-elle. Se moque-t-elle. Parce qu'elle fait exprès. Parce qu'elle me connaît bien.
Trois jours c'est long. Reviens vite Poubelle. Trois jours c'est trop long.
16h30, départ définitif. Séparation en deux groupes, Friz et moi partons de notre côté. Direction les calanques. J'appréhende, un peu. Mauvais souvenir de là bas. Mauvaise ancienne sortie en amoureux où j'ai cru crever sur les graviers. J'en causerai peut-être, un jour.
Je suis Friz. Friz sait où il va mais ne sait pas comment y aller. Je pense à comment je vais pouvoir l'annoncer. J'essaye de trouver les mots adéquats. On rentre dans le fond du bus, calés l'un sur l'autre.
-" Tu sais, depuis la dernière fois, je n'ai pas changé d'avis...."
Il me demande d'expliciter, mais tout ce que je peux arriver à sortir est un stupide :
-" Je ne peux rien te promettre."
Ni la confiance, ni la fidélité, ni l'amour.
Mais il ne comprend toujours pas.
Il dit que rien n'est joué d'avance, que les choses évoluent, que le temps aidera à trouver. Il ne comprend pas. Mais c'est pas grave. Je l'aurais au moins prévenu.
17h, arrivée à destination. Mise en marche du moteur à pied. Il fait chaud. Vive les raccourcis périlleux. Je taquine les montées mais pas les descentes. Mes ongles se tanquent dans mes baskets. Ca fait mal. Ai oublié de les couper.
J'écoute et sens la nature plus que je ne la regarde. Je fais découvrir à Friz le chant des courants d'air. Il n'avait jamais remarqué, avant. Lui me montre le profil de l'indien se dessinant sur la montagne. Pour moi il me fait plutôt penser à une réplique de statue des Iles de Paques. On saute de rochers en rochers, mes ongles se crispent dans la chaussure, j'ai l'impression qu'on me les enfonce à coups de marteau sous la peau.
18h, l'heure de la baignade. Plus aucun soleil. C'est balaud. Des siècles que je n'ai plus plongé d'un mini récif. Friz a l'allure d'un Beatles en vacance. On nage. On regarde la seule mouette perchée sur son trône. On nage pas longtemps parce que Friz a froid. Friz a tout le temps froid. J'aurais du l'appeler comme ça. Freeze.
Je sors de l'eau. Je titube. Impossible de rester droite sans perdre l'équilibre. Crampe au gros orteil droit. Je m'étale sur chaque rocher que je croise. Eclate de rire toutes les deux secondes. Je suis saoule. J'ai trop bu d'eau de mer.
Je mets 10 minutes à rejoindre ma serviette de bain. En zigzaguant. Je regarde avec Friz cette falaise qui nous cache le soleil couchant. Il m'embrasse. Je lui dis que je n'aime pas l'embrasser.
-" Pourquoi?"
Parce que je n'en ai pas envie.
Parce que je ne suis pas amoureuse. Il tire une sale tronche. Normal, c'est pas ce qu'il aurait aimé entendre. Je me rappelle les premières fois où je l'avais remarqué, il y a trois ans de cela. Je me rappelle plein de détails. Lui ne s'en souvient pas. J'étais invisible, à l'époque. Mais moi, mes hommes importants, je ne les aime peut-être pas tout de suite, mais je les remarque dès le premier regard. Alors ses…
-" Tu m'as tout de suite plu."
…me laissent babas de perplexité.
Je t'ai plu dès que je suis devenue l'amie de Poubelle. Mais avant? Avant, tu n'as pas daigné me regarder.
Pourtant, moi j'étais là. Je t'avais déjà vu. J'étais dans ton horizon.
-" Tu as déjà été amoureux, toi?"
Bah quoi, j'ai envie de savoir. Plein de fois, il répond. Non mais en vrai. En vrai, trois fois. La première fois, c'était de Bew (click !). Elle, elle me hante. Pour peu qu'un homme soit un jour déjà tombé amoureux, ça sera d'elle. Friz, Nem, Papa Noel. A chaque fois, je ne suis que la numéro deux.
Et puis il dit qu'il est amoureux de moi. Mais qu'il aurait pas du me l'avouer. Il dit qu'avant de partir au Costa Rica, il l'était déjà. Et qu'il n'a pas arrêté de penser à moi là bas. La vache. Il faut que je le raisonne :
-" Tu sais, j'ai été moi aussi très récemment amoureuse de quelqu'un...."
-" De Maro?" me coupe-t-il.
Merde, comment il sait.
-" Mais je sais tout de toi..." il répond.
Allez sérieux, comment il sait?
-" Je te le dis si tu m'embrasses..." me taquine-t-il.
-" En même temps, t'imagines si je t'embrasse uniquement pour savoir?"
Soupirs.
Décidément, je casse toutes ses illusions. Peut-être parce que je sais trop bien l'effet que ça fait, de retomber de son petit nuage. Croyez moi, de temps en temps, bah ça fait pas de mal. Justement.
21h30, j'hallucine. Pas vu le temps passer. Il fait presque nuit, déjà. On gravit les grosses pierres en sens inverse. Je saute sur la terre ferme, sent quelque chose se tasser au niveau du genou. Crie, reste clouée au sol. Merde, il fallait que ça arrive maintenant, un blocage. Plie difficilement le genou. Ca va être chouette, l'escalade. Friz se casse toutes les trente secondes la gueule. Quelle idée de marcher en tongs, aussi. On commence à faire du surplace. Avancer à deux à l'heure. Pourtant, on est au maximum de nos capacités. On se met à marcher en biais. On commence à raconter n'importe quoi. Je parle comme une bourrée. Titube de plus belle. C'est le sel marin qui s'est éparpillé dans le sang. Je me mets à narrer toute ma vie, mes malheurs amoureux. Lui aussi est complètement perché. On comprend pas ce qui nous arrive.
22h, je m'allonge par terre. Comme ça, en plein milieu du chemin. Friz fait de même.
-" Hey, ce soir, c'est pas la nuit des étoiles filantes?"
Avant la semaine dernière, je n'en avais jamais aperçue, de ma vie. Pourtant, Dieu sait que je regarde souvent en l'air. Que je suis tête en l'air, aussi. Du coup, allongée en croix, scrutant les étoiles, j'ai oublié de me relever. J'en ai vu passer 5. La main dans la main on a fini l'un sur l'autre. Lui dans mes yeux, mes yeux dans le firmament. Nos corps serrés. Ne pouvant plus se lâcher. Seuls, couchés. En plein milieu de ce chemin.
22h50, l'heure passe trop vite.
On capte dans le noir un trou taillé entre les broussailles. Ca doit être le raccourci emprunté à l'aller. On s'enfonce dans la verdure. En fond, des gens en chœur, entonnant "ohé ohé matelot. Matelot navigue sur les flots". On s'y met aussi. Le sentier mène à une impasse. On n'entend plus les chanteurs. C'est pas grave on gravira les pierres.
5 minutes plus tard on se dit que finalement, on aurait mieux fait de rebrousser chemin et chercher la bonne route. J'éclate de rire. C'est parce que mon esprit n'a pas toute sa tête. Je ne tiens pas debout. Me rattrape au T-Shirt de Friz. Friz se marre, me prend la main.
-" Ne me lâche plus."
C'est un conseil que je lui donne.
On coupe par les buissons épineux. Ca pique. A chaque fois qu'on croit avoir récupéré la bonne voie, c'est une fausse joie. Au bout, il y a toujours une impasse.
23h10, on est perdu. On en rit. C'est parce qu'on ne se rend pas compte. Bah, on sait que l'arrivée, c'est tout en haut. Il suffit juste d'escalader. Monter. Encore, encore. Tant pis si on ne tient pas debout. Tant pis si c’est dans la nuit noire. On finira bien par mettre un pied sur un sol plane.
23h30, fin du raccourci à rallonge. Le véritable passage était à quelques centaines de mètres plus loin. On n’était pas prêt de trouver.
Commentaires :
Re: N'empêche que maintenant, ça me gratte...
Hé Dine, j'vais t'apprendre quelque chose... tu peux modifier tes articles directement sur l''article et non dans les commentaires.
Nom de Zeus, c'est compliqué de te suivre ;
.. mais j'aime bien:)
Re: Re: N'empêche que maintenant, ça me gratte...
Tu sais pourquoi j'ai pas modifié cash sur l'article? Parce que le texte suivait une chronologie et une façon d'écrire propre, si je rajoutais mon petit schilblik à la fin, ça allait faire tâche et gâcher l'ambiance de l'histoire. En plus celle ci a été écrite le 15.08, et j'ai rajouté ce commentaire hier donc....c'est décalé, et meme si je suis fouillie, je suis ordonnée (ptain elle veut rien dire c'te phrase).
C'est compliqué de me suivre....tu as sûrement raison. Mais je vois pleins de sens au mot compliqué....alors, pour oti, compliqué, c'est dans lequel?
Merci, et bizou la Ninou! :)
Re: Re: Re: N'empêche que maintenant, ça me gratte...
Compliqée dans le genre tarabiscotée.
Tout façon moi j'suis une adepte de tes histoires donc bon hein :)
Ouais, oui, je sais que j'deviens chiante à le dire à chaque commentaire laissé mais c'est la vérité vraie nom d'un escargot!
C'est beau comme ça a évolué tout le long de la journée... le soir te donne des idées dis-moi ;)
J'aimerais savoir si vous êtes là maintenant ensembles, mais je suppose que je dois attendre le prochain, prochain prochaiiiin article.
Roooh...des indices!
Re:
Ptain de merde, hier j'ai répondu à ton commentaire mais mon ordinateur a bloquer en plein milieu, les boules!
Juste pour dire que les bonnes idées, ça m'arrive surtout les soirs de nuits étoilées...;)
Merci pour ta remarque sur l'évolution de l'article, même si au fond, je n'ai pas fait exprès. Avec le recul, c'est vrai que c'est bizarre. Et puis pour les indices, ouais, c'est pas tout de suite...tu risques de t'emmêler les pinceaux, mais tu m'y connais, je suis du genre compliquée. Le tout c'est de retomber sur ses pattes. Des indices? Bah.....je sais pas si je devrais t'en donner.....huhuhu.
Re: Re:
Ouais, t'es dans le genre compliqué...j'avais rmarqué... :)
hmm
Bref, comment dire ca de facon delicate.
Tu m'explique pourquoi t'es avec un mec de qui tu veut te séparer ?
Pourquoi tu peut pas lui dire franchement et directement, et en plus tu t'étonne alors que il comprend pas tout seul quand tu fait des allusions ?
Excuse moi mais c'est plutot un beau geste de sa part que d'essayer de faire que ca marche bien et pas d'être parano chaque seconde (ben ouais, si tu voulais rester avec, tu le trouverais relou d'être parano si tu parlais comme ca des fois...)
Donc voila, moi je trouve que les trucs que tu trouve marrant et qui font bien, ca fait de toi quelqu'un que j'espere pas vraiment rencontrer. Quelqu'un de cruel et méchant.
Et j'ai évité les gros mots.
Non vraiment, je comprend jamais comment on peut être aussi con avec les autres.
Re: hmm
Juste pour te demander si t'as vraiment oublié de te loguer ou si c'est ta lacheté que t'as oublié de cacher? heu...tu as essayé de coriger une faute quand t'as buté sur "je suis Friz"? :
Comment dire ça de facon délicate? Corige d'abord les tiennes, sinon c'est ta crédibilité que t'oublies de cacher
J'ai pas à parler avant Dine. Je dirai rien d'autre, chacun pense ce qu'il veut....
Re: Re: hmm
Muahaha Poulette comment tu t'emportes!
Merci de me soutenir, t'es trop choupi, vraiment. Mais parles! Avant ou après moi, personne ne t'en empêche.... Liberté d'expression, bordel!
Allez, bisou bisou, je pense à toi! :)
Re: hmm
Salut! Tout d'abord, merci d'avoir eu le courage de me laisser un commentaire qui sort un peu de l'ordinaire...
Vouai, je suis d'accord avec toi pour le "je suis Friz", quand je me relisais pour essayer de corriger les fautes, moi même je m'embrouillais (je suis Friz...quoi? dédoublement de personnalité?), bref, mais j'ai pas trouvé comment écrire le verbe suivre autre qu'au présent alors je l'ai laissé comme ça....tant pis.
Tu vas peut-être trouver ça bizarre, mais je pense un peu pareil que toi. Je suis un peu conne sur les bords en matière de relationnel. J'avais écris un article là dessus à une époque, et j'aimerais que tu le lises, please. Ca prend seulement quelques minutes, clique là.Mais bon, il faut de tout pour faire un monde....ma "connerie" sert à montrer pour certains l'exemple à ne pas suivre, en quelques sortes. Je ne sais pas, je vois la réalité des choses, mais parfois, je n'arrive pas à réagir autrement. Je suis insicive et cruelle. Peut être parce qu'on l'a souvent été, à mon égard....alors je reproduis ce que j'ai vécu. Et après je me plains de n'attirer que des salauds, mais tu sais ce qu'on dit. Qui se ressemble, s'assemble. Et les gars bien, comme Friz, voilà comment je les traite. Parce qu'il ne me ressemble pas....ou alors parce qu'il me ressemblait trop, il y a quelques années de ça. Tu sais, il y a des choses qu'on fait et qu'on dit de manière égoïste..... ouais, il faut le reconnaître, j'ai agis comme une salope. Et tu sais quoi? Friz ne l'a même pas remarqué. Et ça, je sais de quoi je cause.
En revanche, quand tu parles de parano, je comprends pas très bien le sens ou le rapport, il faudrait que tu m'expliques ça plus explicitement. Mais bon, j'aimerais aussi t'expliquer pourquoi j'ai réagi comme ça avec Friz, et ce qu'il s'est passé quelques jours avant cette sortie des calanques. Déjà, il faut lire l'article juste avant celui-ci. Allez, un petit effort, c'est pas si long que ça. Bon, dans l'article précédent, je revois un Friz qui s'était éclipsé en Amérique centrale depuis 6 mois. A l'époque, avant son départ, c'était une personne que j'affectionnais grandement et je me posais déjà quelques questions quant à ce que j'éprouvais pour lui. Il se trouve que lui aussi, mais ça, je ne l'ai jamais su en temps adéquat. Bref quand il est revenu, pour lui, c'est comme si de l'instant où il m'avait quitté à celui ou il était revenu, il ne s'était passé qu'une journée. Alors que , quand même, six mois c'est long. Mes six mois à moi, je les ai vécus, et j'ai changé entre temps. En fait, j'ai remarqué que je n'étais plus comme avant quand j'ai revu Friz lors de cette journée (je parle de mon article précédent, désolée si c'est compliqué). Lui n'avait pas changé d'un pouce, mais moi, j'étais différente. Je ne pouvais pas réagir comme si ces six mois n'avaient jamais existé, je ne pouvais pas ressentir comme si j'étais encore la fille d'avant. Alors je me suis dit : c'est parce que Friz vient à peine de revenir, il faut le temps que tu t'habitues à sa présence. Mais lui, ce couillon de la lune, il m'a fait sa déclaration le soir même. La nuit, dans le couloir de Poubelle, là où on dormait. Parce qu'il ne pouvait pas attendre un jour de plus. Ca aussi, c'est de l'égoïsme. Il ne m'a pas laissé le temps, parce qu'il avait décidé qu'il avait trop attendu pendant six mois, alors que je n'étais même pas au courant de ces sentiments. Bref, j'ai pas su quoi lui répondre. Je lui ai dit que c'était trop tôt, que d'un coup, du jour au lendemain, il redébarquait dans ma vie et qu'il me demandait ça, alors que je n'avais même pas réussi à réinstaller une relation de confiance entre nous deux. Mais j'ai pas pu lui dire non. Parce qu'il y a six mois, j'aurais pu lui dire oui, mais que maintenant, je ne savais plus. Je lui ai dit que j'avais beaucoup d'affection pour lui et qu'il me plaisait, mais que c'était trop tôt, et que je ne pouvais pas encore. Mais Friz, l'a interprété comme un "oui", ce soir là. Et quand il m'a seré dans ses bras, je n'ai pas pu le repousser. Compte tenu de tout ce que j'ai expliqué avant. C'est pourquoi dans mon début d'article précédent :
"Des fois on se retrouve au beau milieu de plein de gens, dans un endroit comme d'habitude, on fait pas gaffe à ce genre de chose. On se retrouve là, c'est un nouveau aujourd'hui qui est entamé et là, on crie, on s'exclame tout au fond de soi :
Mais qu'ai-je fait?"
Mais qu'ai je fait....c'est vraiment ce que je me suis criée, parce que je n'ai pas réussi à lui faire comprendre. Et quand, deux jours après, il m'appelle pour me dire qu'il va aménager son emploi du temps pour me voir, je fais comment? Je n'arrive pas à dire non. Mais à la fin de son appel, quand il me dit "je t'aime", là, je commence à penser que j'aurais sérieusement dû. Quand même, c'est abusé de dire je t'aime aussi vite, surtout que bon....
Enfin, c'est comme ça que je suis arrivée où j'en suis, c'est à dire à cette journée dans les calanques qui, certes, a pu te paraître cruelle ou superficielle ou autre, mais qui pour moi, reste malgré tout un très bon souvenir. Voilà, j'espère que j'ai pu te faire un tant soit peu comprendre mon point de vue.... On peut toujours comprendre sans concevoir, c'est possible. Et n'hésite pas à me faire par de tes questions ou de tes critiques, au contraire. Je m'en enrichi et essaye d elels exploiter pour me faire avancer.
Allez, Bizzzz et reviens me répondre, hein!!! (t'as intérêt...)
Dine
Re:
"ça va sans doute faire trois plombes que je n'ai pas laissé de commentaire ici, mais ça ne veut pas dire que je ne lis pas, bien au contraire..."
Mais alors....ça veut dire que moins t'écris, plus tu lis? Tu as dû en lire des tonnes alors, pour le peu que tu commentes ici...(muahaha je te charrie! n'empêche, hein...)
Heureuse de te revoir sur ces pages, en tous cas.
Le prochain article, il va parler d'un certain concert épique. Mais le compte rendu de la journée, je l'ai pas encore écrit alors....ça risque d'être un peu long. Toutes façons, je faire faire ça par chapitres vu que ça dure sur trois jours.... Il y a beaucoup à raconter. Et d'ailleurs, tu peux avoir un avant goût de la première journée narrée ici (je lui fait de la pub en plus, elle devrait etre contente), je t'inscite vivement à aller lire!
Allez, biZ à Toi!
MangakaDine
N'empêche que maintenant, ça me gratte...
Encore un article inachevé, je m’en excuse.
En vrac, quelques bribes de souvenirs...
Le chauffeur du dernier bus de nuit, qui nous racontait ses péripéties avec le sanglier sur les routes. Le sandwich à l’Authentique, avec le serveur qui m’appelait Alicia Keys (juste parce que j’avais un chapeau un peu zarb….pfff). La rentrée tout seuls à l’appartement de Poubelle. La chambre de Maro fermée, la poignée cassée, impossible de l’ouvrir de l’extérieur, même avec ciseaux ou couteaux aiguisés…. Alors Friz qui passe par la fenêtre de la chambre voisine. Ma frayeur, face à ce geste totalement irréfléchi de sa part, au neuvième étage, sans balcon…et mes pensées à cet instant
Notre Père, vous qui êtes aux cieux, faites que Friz n'aille pas trop vite vous y rejoindre...
Mais 1 minutes après il m’ouvrait la porte en me disant « quand même, ce qui est embêtant quand on est plus gosse, c’est qu’on a toujours des réflexes héroïques, mais que maintenant on a la maturité de se rendre compte que c’est dangereux… » Bref il a eu une sacré frousse lui aussi.
Puis après, calé sur le lit de Maro. Impossible de faire quoi que ce soit. C’est pas faute d’avoir essayé mais….non, je ne pouvais pas. Pas avec Friz, ou pas sur ce lit qui m’est inconnu, je ne sais pas…. Et ces picotements incessants, ces fortes douleurs…comme des piqûres. Je regarde mon épaule, un espèce de furoncle de 3 cm de longueur qui surgit de ma peau (hmmm…glamour). Je crie, j’ai peur des insectes, et qui dit piqûres… 5 minutes après, plus rien.
Mais ça me gratte, encore.
Et puis le cadeau de Friz, qui avait tout pensé. Ces deux colliers qu’il m’avait ramenés du Mexique et du Costa Rica. Il avait peur que ça ne me plaise pas. Ils sont magnifiques.
Ce restaurant, le lendemain, avec ces variétés provençales, et nous deux, endormis sur la banquette mauve fushia. Charlie et la chocolaterie, bye bye. Ce n’est qu’en rentrant chez moi que je me suis aperçue du désastre. Des piqûres de mutants, partout sur le corps, une quinzaine au moins. Et des filaments rouges qui partent de celles-ci pour s’incruster dans la peau, comme du venin. J’avais des boutons carrés, c’est pour dire.