Ecrit le 04.02.07 à 01h30
Je l’aime, merde. Comment ai-je pu un instant m’être persuadée d’avoir oublié ?

Je relis les passages et je me rappelle. Mon Dieu c’était si fort. Tellement différent des autres. Je me souviens même de la fois où il m’avait applaudie. (click !) Je me souviens de son regard à la fin de mon morceau, c’était un peu comme de l’admiration. Une inclination de respect et un sourire. Il avait été le seul.
Je me souviens de ce concert où il m’avait demandé de le masser, où il m’avait suivi dans la foule alors qu’il était agoraphobe, et tous ses sous-entendus chuchotés qu’il n’osait jamais répéter à voix haute. De ces inconnus qui nous criaient au loin « hou les amoureux ». Personne ne s’y trompait. Il y avait de l’étincelle dans le regard.

Aujourd’hui, tout cela me manque. Je me suis réveillée d’une longue nuit de chimères où je pensais encore qu’il était possible d’échapper à cela. De tirer un trait.
Mais Blond, c’est indéfinissable l’amour que je lui porte. C’est lourd et tortueux en apparence, et plein d’une force insurmontable à l’intérieur. C’est positif dans l’attachement.
Je ne vois pas le mal qu’il peut y avoir à l’aimer.

Même si.

Il n’y aurait pas eu ce rêve troublant, je me serais peut-être totalement abandonnée à As le lendemain. Nous qui vivons quelque chose de si intense ensemble. Et tous les jours l’insatiable envie de recommencer.

A vivre. A aimer.
Blond ?