Inachevé le 06.08.07 à 18h23
Je ne m’en veux pas.

Je fais des rêves bizarres, en ce moment. Des rêves qui me montrent que j’aime beaucoup trop d’hommes à la fois. Pourtant, je ne m’en veux pas. Parce qu’à l’intérieur, je les aime d’une manière simple, et à chaque fois différente. Je n’ai pas l’impression de me répéter. Est-ce que le cœur ment ? Ce serait une question à lui poser. Est-ce qu’il peut être futile, ou infidèle ? Est-ce qu’il peut être quelqu’un de confiance que l’on a droit d’écouter ?

C’est agréable de rêver. Parfois, on aimerait que ça reste au stade de rêve. Comme ça, on n’est ni impliqués, ni responsables. Mais je parle trop.

Ca doit faire deux semaines qu’il est parti. Gemey. Il n’est pourtant pas resté longtemps.
Le temps d’un bain de minuit, toujours. Pour nous rappeler de ces moments.
Il était dans le groupe de Maro à l’époque. (click !) Il était venu vers moi, et m’avait redonné goût pour la musique. Goût pour avancer, m’accrocher à mes envies et puis…il m’avait serré dans ses bras, une nuit de ciel étoilé, et on était restés ensemble, le temps de celle-ci. (click !) J’avais même eu droit au plus beau réveil du monde.

Il y a deux semaines, on a compté les étoiles filantes, assis côte à côte dans le sable doré. Je ne sais pas si c’est par manque de temps ou d’attention, mais lui et moi, ça faisait bien deux ans qu’on n’en avait plus vus. Deux ans, trois étés, lorsque l’on s’est rencontrés, c’est un signe ?
Cette nuit là, l’avoir pour moi toute seule, c’était un peu comme un rêve qui se réalise. C’était juste à côté de cette plage là et des discussions sans queue ni tête. C’était lui, simplement heureux. Simplement. Tout est si simple avec lui.

J’en suis venue à lui demander s’il ne cachait pas quelque chose…il ne pouvait pas être, n’être qu’heureux pour rien, tout le temps. Il devait bien avoir des failles, ou des comportements louches, des pensées malsaines, il devait bien avoir des instants de colère ou de déprime, des actes honteux ou réprimandables. Bien sur qu’il y en a. Il y en a toujours.
Mais chez lui, c’est tellement miniature. Tellement court.
Peut-être qu’il a déjà compris la vie tout seul comme un grand.
J’en apprends tant auprès de lui…sur comment le bonheur est à portée de main. Pour qui veut bien l’entendre.