Finalement...
--> Grenoble me voici
Ecrit le 24.10.08 à 16h50
Où suis-je ?
Déjà trois jours à errer dans Grenoble. A rencontrer des tas de gens plus ou moins marrants, à attirer la nouveauté, le contact, la discussion rapide alors qu’en réalité. Je ne le vois pas. Je ne sais pas comment réagir, comment faire face à ce souvenir d’il y a presque deux mois (click !). Le contexte de septembre était unique, je ne pourrai pas retrouver les facteurs manquants, même avec de la bonne volonté. Il faut que je parvienne à faire naître autre chose, d’autres choses, mais si elles ne vont pas de soi ? Je n’ai pas le courage d’attaquer. Pas dans ces circonstances, ni avec ce moral.
Mais il me plait, je crois.
Hier, quelques minutes seulement pour l’ébaucher. Mais où est son sourire ? Celui dont je parlais dans chacun de mes textes (click !). Il a l’air fatigué. Même s’il s’est dépêché de venir me rejoindre.
J’ai le trac. Oui, c’est ça, comme si je montais sur scène. J’ai pris ce train pour brûler les étapes et maintenant ça me revient en pleine gueule comme les réclamations de l’assistance. Est-ce que je mérite d’être là ? Me suis-je suffisamment préparée ?
On n’est pas du même monde.
Je le ressens si fort en Grenoble. A chaque regard croisé, à chaque prénom donné, à chaque fois que je me sens là mais loin. On a sûrement pas eu la même jeunesse, ni le même avenir. C’est évident.
Mais je m’attache à lui comme à une bouée jetée dans la mer. Je regarde ces photos qui défilent en un clic et j’ai des tranches de vie qui m’agressent les yeux. Des trucs tellement étrangers pour moi. Néanmoins il a des tronches de débile comme je les aime. L’intelligence vive. Je le vois dans son regard, je commence à cerner ce genre de comportements. Il s’ennuie malgré tout.
Moi aussi je m’ennuie.
Surtout quand il n’est pas là.
Où suis-je ?
Déjà trois jours à errer dans Grenoble. A rencontrer des tas de gens plus ou moins marrants, à attirer la nouveauté, le contact, la discussion rapide alors qu’en réalité. Je ne le vois pas. Je ne sais pas comment réagir, comment faire face à ce souvenir d’il y a presque deux mois (click !). Le contexte de septembre était unique, je ne pourrai pas retrouver les facteurs manquants, même avec de la bonne volonté. Il faut que je parvienne à faire naître autre chose, d’autres choses, mais si elles ne vont pas de soi ? Je n’ai pas le courage d’attaquer. Pas dans ces circonstances, ni avec ce moral.
Mais il me plait, je crois.
Hier, quelques minutes seulement pour l’ébaucher. Mais où est son sourire ? Celui dont je parlais dans chacun de mes textes (click !). Il a l’air fatigué. Même s’il s’est dépêché de venir me rejoindre.
J’ai le trac. Oui, c’est ça, comme si je montais sur scène. J’ai pris ce train pour brûler les étapes et maintenant ça me revient en pleine gueule comme les réclamations de l’assistance. Est-ce que je mérite d’être là ? Me suis-je suffisamment préparée ?
On n’est pas du même monde.
Je le ressens si fort en Grenoble. A chaque regard croisé, à chaque prénom donné, à chaque fois que je me sens là mais loin. On a sûrement pas eu la même jeunesse, ni le même avenir. C’est évident.
Mais je m’attache à lui comme à une bouée jetée dans la mer. Je regarde ces photos qui défilent en un clic et j’ai des tranches de vie qui m’agressent les yeux. Des trucs tellement étrangers pour moi. Néanmoins il a des tronches de débile comme je les aime. L’intelligence vive. Je le vois dans son regard, je commence à cerner ce genre de comportements. Il s’ennuie malgré tout.
Moi aussi je m’ennuie.
Surtout quand il n’est pas là.
Commentaires :
Re:
Maintenant tu commences à me connaître, tu sais bien que d'ordinaire je ne m'attache pas à ce genre de choses, de savoir d'où on vient, de comment on est fait, d'où on va, etc. Néanmoins ça me fait me poser des questions. Ne pas être pareil, c'est aussi parfois ne pas parvenir à comprendre l'autre. Parce qu'il n'y a rien qui nous relie ou nous rattache pour faire un point de comparaison, ne serait-ce qu'un seul. Et aller chacun vers un avenir diamétralement opposé, c'est aussi un peu savoir qu'on ne s'y croisera pas, je crois.
Honte à moi, je n'ai jamais lu de classiques. En fait, je n'ai pratiquement jamais lu. Donc Rimbaud est un étranger pour moi. Mais si tu l'associes à Rom alors il ne peut que paraître sympatique à mes yeux.
Rom, il s'ennuie, mais il ne le montre pas.
Il s'ennuie surtout dans le fondamental.
Grenoble, j'aime bien cette ville. Elle est chaleureuse et sereine et puis t'as juste à lever le regard et t'es plus dans la ville, t'es dans la montagne. J'y retournerais bien en janvier mais c'est encore plus qu'incertain.
Bisous et bonnes fêtes Passionnée.
Honte à moi, je n'ai jamais lu de classiques. En fait, je n'ai pratiquement jamais lu. Donc Rimbaud est un étranger pour moi. Mais si tu l'associes à Rom alors il ne peut que paraître sympatique à mes yeux.
Rom, il s'ennuie, mais il ne le montre pas.
Il s'ennuie surtout dans le fondamental.
Grenoble, j'aime bien cette ville. Elle est chaleureuse et sereine et puis t'as juste à lever le regard et t'es plus dans la ville, t'es dans la montagne. J'y retournerais bien en janvier mais c'est encore plus qu'incertain.
Bisous et bonnes fêtes Passionnée.
passionnee-par-les-reves
Je ne vois pas pourquoi. Sous prétexte qu'on n'est pas pareil, ça ne devrait pas coller ou moins bien marcher.
Il est rimbaldien le jeune homme. Intelligence vive et il s'ennuie... Et en plus il a un joli sourire quand la fatigue n'est pas là :(
Grenoble, on m'en parle souvent.