Bonsoir ohh pro du retard,

moi c'est de l'absence.

et ton système marche pô parce que moi, vue que je suis constamment absente (une demi journée voir une journée entière par semaines...) ben il me note absente cach, et si je rend pas le billet, ben pas de chance je recois une lettre!

Par contre, il y a un pion qui m'aime bien, et il s'en fout que je signe devant lui :pppppp

Ah oui mais moi je parle pas d'absence mais de retard!!! la est toute la différence!
Ce système n'est pas indiqué pour ceux qui sont constamment absents (comme moi également) mais ceux qui sont en retard, qui sont, comment dire, présents à la fin de l'heure mais pas au début, lorsque les profs font l'appel en dernière minute....cayé pigé? (lol, je te prends vraiment pour une conne, 1telligente)

A la rentrée, je change de lycée. J'espère que je n'y rencontrerai pas la CPE qui aura rétabli l'ordre dans la hierarchie administrative du bahut, sinon, je suis cuite!

Un effort pour aller en cours, je l'ai fais tous les jours. Simplement, quand on se lève à 5h30 du matin pour, par un miracle journalier des transports en commun arriver 1/2 heure après la sonnerie et ainsi être comptabilisé pour une absence d'une demi journée par l'administration.....ça donne pas envie de faire encore plus d'effort. Alors, être pénalisé d'un rapport au bout de 5 retards par la CPE pour cause d'inassiduité? Bah j'essaie d'éviter. Ca me foutrait encore plus les boules qu'on m'engueule parce que j'essaie d'être à l'heure et que je n'y arrive pas. Surtout si le travail à la fin est fourni. Alors oui, c'est une question de respect, l'assiduité. Le prof n'a pas à attendre ses élèves pour faire cours. Aussi bien qu'un étudiant n'à pas à attendre ses bus pour aller à l'école.
Sincèrement, j'arrêterai d'arnaquer l'administration quand elle cessera de m'arnaquer moi-même en me mettant des demis journées d'absence à la place d'un simple retard de plus de 20 minutes. Surtout que la plupart de mes cours se font par tranche de 4 heures.

A la rentrée, j'ai une heure de trajet de plus que de l'accoutumée. Mon bon sens voudrait que je me lève à 4h30 tous les jours? Avouez que c'est insensé! Il faudrait que je puisse me coucher tous les soirs à 20h pour daigner avoir un temps de sommeil correct. 20h, c'est presque l'heure à laquelle je vais arriver chez moi! Vraiment, ces études, ça m'enchante d'avance....

Je vais en passer, de bonnes vacances, il le faudra bien, pour compenser l'année qui va suivre....
Je vous le souhaite aussi, sincèrement.

Dine.

• Si tu as une justification "béton" comme celle que tu me cite ici (éloignement + transport en commun) pourquoi fais tu tout ton possible pour que ces retards ne soient pas connus de tes parents ? Ben oui, si tu as une vraie bonne justification, à priori tes parents te couvrent non ? (je demande çà avec d'autant plus d'applomb que j'ai eu des élèves dans ce cas de figure).
  
• Par quelles circonstances te retrouves-tu à fréquenter un établissement aussi éloigné de ton domicile ? (est ce un choix d'option rare ?)
• N'y avait-il pas de possibilité d'internat ou de famille d'accueuil ?
  Quand on fait des journées aussi longue c'est un facteur à envisager sérieusement, non ?
  
• La lecture de ton article initial tend à me faire croire que tu t'es quand même bien complu dans ton accumulation de retards, non ? En tout cas, tel que c'est présenté, tu apparais moins comme une "victime des circonstances à l'esprit joueur"  que comme une retardataire compulsive de plus...
• L'anonymat et l'exhibition propre au média blog ne te ferait il pas trés trés légèrement exagérer les faits ?
  

Ton commentaire et ta critique sont intéressantes et constructives donc je vais te répondre, ça ne me gène en aucun point.
Le fait est que je suis(ou plutôt j'étais puisque je viens de passer mon diplome) dans une section spécialisée, bac technique ou brevet de technitien, vieille comme l'ancien temps, et que de cette section, il n'en restera rien dans deux ans. Nous ne sommes par exemples qu'une centaine à avoir passé le diplome cette année, c'est pour dire à quel point on ne compte pas beaucoup de classe en France. Qu'il y en ait une près de ma ville est donc plutôt une aubaine. De plus, tous les élèves de ma classe sont voués au même problème que le mien, certains ont plus de trajets que moi et doivent tous les jours prendre le train+transports en commun. L'administration sait tout cela et nous serre d'autant plus la corde au cou : toutes les semaines, il y a des convocations au bureau de la CPE qui juge à la tête du client. Si on travaille bien en classe, nos retards ne nous sont pas pénalisés : un bon élève doit bien avoir une raison valable à cela. C'est ce qui m'est arrivé. Le premier trimestre de mon arrivée au lycée, la CPE m'a pris en grippe (moi et les autres, hein), avec avertissements sur avertissements, et elle est allée s'entretenir auprès de mon professeur principal afin de savoir ce qu'il en était de mon cas et s'il fallait dorénavant passer à la sanction supérieure.
Elle ne m'a plus jamais convoqué après ça.
Depuis, elle me fait la lèche (excuse moi de l'expression), tout ça, parce que je suis sérieuse en classe, ou non, parce que je REUSSIS. On a beau être sérieux, si les notes ne suivent pas, on se fait harceler par les CPE. Beaucoup d'élèves de ma classe ont subi cela pendant trois ans, ils ne se foutaient pas de la gueule du monde pour autant. C'est un peu con comme jugement, non? Si on veut faire la tortionnaire, on le fait avec tout le monde, n'est ce pas? Tout ça, parce que ça se veut un lycée strict et autoritaire...

En fait....mes parents me couvrent. (merci papa maman!)
Ils savent que j'arrive tout le temps en retard parce que tous les matins je les fais culpabiliser de ne pas se bouger pour m'emmener à l'école (mais ça marche pas) et tous les soirs je râle parce que je suis arrivée en retard. Ils connaissent ma manière de fonctionner et ma foi, ils connaissent comment est à cran l'administration pour recevoir toutes les semaines (à croire qu'on y est abonné), la petite lettre sympatique du relevé des retards et des absences non justifiées comme le mercredi midi pendant l'heure de cantine, ou le samedi matin, jour ou je n'ai JAMAIS cours....

Il n'y a pas d'internat, les élèves, à 15 ans, se trouvaient des appartements dans les alentours. Moi j'ai vu les conditions de vie de ces élèves là, aides ou pas aides, et ce n'était pas fameux. Bizarrement, un appartement ou pire, une collocation, ça n'aide pas à se recentrer sur le travail. Pas avec cette section, en tous cas. On a un esprit plutot farfelu, dans la classe (Arts Appliqués oblige).

Oui, ça m'a amusé. Ca m'a amusé d'autant plus que ça m'énervait au départ. De me sentir victime, et surtout frustrée, incomprise parfois (on dirait le discours d'une bonne ado mal dans sa peau)... Et quand j'ai découvert cette technique, totalement par hasard (mes mots de retards non signés s'entassaient parce que la vie scolaire n'était jamais présente quand je pensais à leur rendre visite et je n'avais toujours pas de rappel à l'ordre dans les lettres hebdomadaires de l'administration), quel soulagement j'ai eu! Même plus dégoutée de redescendre quatre étages que j'avais précédemment monté en courant pour faire un mot de retard! Parfois j'y allais moi même, avant de me présenter en cours, comme une grande! C'était vraiment un poids qui s'enlevait et ça m'a réjouis, sadiquement, de pouvoir me jouer d'eux, à mon tour. Je pense que je suis une retardataire compulsive à l'esprit joueur. Une victime, c'est vrai, par forcément, surtout par rapport aux autres, au final je suis plutôt avantagée. Il n'empêche qu'il reste beaucoup de failles dans cette grande organisation, des failles qu'on nous inflige, et d'autres dont on profite.

J'avoue, j'ai un peu exagéré les choses quand j'ai écris dans mon article : "Faire le plus grand de ses sourires béats en se touchant le bout des couettes avec excitation"...
Je ne porte que très rarement de couettes....
Plus sérieusement, mon style d'expression tend vers l'exagération des ressentis, mais pas des faits. Les faits sont là, réels. Je n'invente pas. Et si un tant soit peu j'exagère, ce n'est dû qu'au lyrique, je préfère ne pas raconter plutôt que d'écrire des choses fausses.(attention, dans un instant, dérivage de sujet) Après tout, ce blog reste un journal intime dans sa forme première. J'écris ici pour ne pas oublier mon passé. Si je commence à raconter n'importe quoi, en quoi ça m'aiderait de le faire? Je n'y reconnaitrais même plus ce que j'aurais vécu....Je dis ça parce que je pensais à l'histoire du joueb de Viva et....si vraiment un jour je me sens de fabuler, je ferais comme Viva, je crérai un personnage de toutes pièces, sur un autre blog. Mais pas sur le mien, pas au sujet de ma vie. Sur ce blog, je préfère décrire une histoire vraie, plutôt qu'une vraie histoire. Viva m'a fait me poser des questions....est ce que les gens pensent que j'exagère? Que j'arrange les faits? Que je truque les dialogues?
Il y a des choses que je n'écris pas. Mais en aucun cas je tranforme les choses d'ici. J'y tiens trop pour ça. J'y tiens peut-être beaucoup trop, d'ailleurs....

Sur ce, désolée d'avoir un peu dérivé la base de ma réponse, mais j'espère avoir satisfait tes questions en première partie de mon commentaire. Reviens quand tu veux si tu désires en savoir plus, ou même pour te documenter sur les amours de jeunesse, ça peut être interessant pédagogiquement parlant, hein, qui sait! (moué...pas convaincu....)

BiZOo!