Ecrit le 17.05.10 à 14h20
Après ceci et cela.
Fiouuuuh. L'honneur est sauf les z’amis. Je l'ai! Ce putain de calepin est dans mon sac. Ni vu ni connu ils m'ont pas posé de questions indiscrètes du coup personne n'a capté la manipulation d’hier soir. Entre temps j'ai pu relire ce que j'avais écrit, non mais quelle merde. J'ai bien fait de le reprendre. Si j'ai le temps, je recopierai ça ici.
Je suis passée à leur appartement entre deux horaires de bus de nuit, j'ai encore le réflexe de me taper l'incruste jusqu'au lendemain matin et dormir dans les bras de quelqu'un faut-il que je me batte contre ça? Prendre mon bus est un véritable déchirement, il y a toujours une partie de moi qui de toute façon reste ici dans le salon en silence à les observer et vouloir être plus proche je le sais. Mais il faut que ça change n'est-ce pas? Je n'en ai pas envie. Lorsque j'ai ouvert la porte d'entrée et ai commencé à enlever mon manteau tu t'es mordu les lèvres et a détourné le regard ça devient une habitude, te priver des bonheurs simples, il y a des gens qui se fixent des objectifs à atteindre, d'autres des limites à ne pas dépasser, toi tu crées un paradoxe entre les deux, tu mélanges. Tant pis ne nous embrassons pas. De toute manière je m'y étais préparée en montant les escaliers, te voir c'était déjà une déception préméditée, ainsi ça fait bien moins mal. Vous me forcez à désabuser mon cœur. A le désaturer, lui enlever petit à petit les couleurs. Quoi, elles sont pas compatibles avec la noirceur ambiante, z'avez qu'à mettre à jour les processeurs. Il serait temps de passer à la version supérieure, croyez pas?
Je fermerai ma gueule, comme d'hab.
Pourquoi les gens ne se livrent-ils pas entre eux ce qu'ils ressentent?
Blues me manque tellement pour ce genre de choses. Il n'y avait pas de voile, la simplicité elle était là. Dans le sans concession. A force de l'avoir fréquenté tous les jours j'avais imaginé que tout le monde était naturellement comme ça. Ouverts. Mais Blues est parti maintenant qu'il a réellement coupé le contact. Il me manque. Dans chacune des photos que je cherche pour illustrer les textes d’ici il y a sa tronche et les souvenirs récurrents, les anecdotes, le film de nos beaux jours et c'est mauvais, mauvais, mauvais pour mon moral. Il n'empêche qu'un jour je les regarderai en face ces photos et que ça me fera sourire. Juste sourire.
Commentaires :
Re:
Je ne veux pas vivre dans un monde où être soi est un affront pour les autres.
Je crois que je vais m'entraîner à prendre des coups, un jour je finirai bien par ne plus sentir la douleur.
Re:
C'est la vie ! (du moins quand on veut être sincère et intègre)...
Re:
Re: Sans se mentir à soi-même
Imagine ton entourage qui te donne toujours des coups de couteau, tu peux apprendre à te parer, mais tu risques aussi d'être blessée... Alors avec le temps, il se peut que l'armure devienne ton salut.
Re: Sans se mentir à soi-même
Re: Sans se mentir à soi-même
Toi tu es en plein dans tes jeunes années ! C'est bien !
Je suis bien curieuse de lire les mots du calepin.
Enfin, affaire réglée ouf ! Tu peux respirer.
Moi c'est mon blog qui m'a causé tord, et pas un calepin.
Je viens de me faire quitter parce qu'il avait lu mon blog. Et que je ne parle jamais de lui, mais du souvenir d'un autre.
Enfin bon, traitres mots !!
Je t'embrasse demoiselle
Re: Sans se mentir à soi-même
Penser que c'est une question de jeunesse je trouve ça tellement, tellement triste.
Je t'embrasse.
C'est vraiment une exception.
Les autres, ils s'emmurent, ils sont paralysés par leurs peurs.
Tu m'manques !
Re:
Faire preuve de courage, de force.
Re:
Gros bisou.
Mamzelle
La brutalité des sentiments, le vide des non émotions, la chaleur d'un désir. On a pas le droit de le dire.
Sinon, sinon, on devient soi, et il faut se mettre à s'assumer. Soi et ses pensées, soi et ses sensations.
Et ça visiblement c'est trop difficile pour des êtres humains.
Et le pire, c'est que plus on grandit, plus on se cache, plus on joue à l'enfant...