Ecrit le 04.09.10 à 04h05
(suite à ceci)
« C’est un dés@stre
on vend les @stres
et on march@nde
pour toutes les b0urses
la petite 0urse
avec la gr@nde. »
S’amouracher d’un chanteur, c’est mal. Mais voilà.
Peut-être que dans le fond, faire la groupie me manquait. Maro, Gemey, Blond, Eden. J’en ai suivi quelques uns.
Mais cette fois-ci, c’est un vrai.
Je ne l’ai jamais rencontré. Je n’ai que ses musiques à me mettre sous la dent, ses mots à imaginer. Ce matin j’avais enfin son album dans les mains, il n’y en avait qu’un dans les bacs il était pour moi il m’attendait bien sagement. Et puis dans l’après midi la coïncidence, un mail de lui. Je suis amoureuse. Amourachée vive. Je suis fan dans mes veines.
A la différence que tout n’est pas si loin. Si j’arrive à me débrouiller il pourrait y avoir des milliers d’heureux hasards dans un futur proche. Je chante moi aussi. Le meilleur des prétextes. Lui dire, tous les facteurs, les ingrédients qui fonctionnent, qui me remuent et me palpent le cœur à d‘infinies reprises, lui énoncer la liste de ses particularités à faire fondre, à m’éprendre. A méprendre. Je m’emballe un peu trop.
Un peu trop souvent.
Ce n’est pas grave. C’est pas comme si j’avais à attendre quoi que ce soit de lui. Non, ici je n’ai juste rien à perdre. Je ne le connais pas. Je ne fais qu’admirer. Le reste est un plus. Des souvenirs collectors en un seul exemplaire. C’est du désir sans douleur, un souhait tellement inexauçable qu’il n’en coûte rien, pas même un vœu à formuler. C’est comme une petite blague qui fait sourire. On n’y a jamais vraiment cru c’est encré dans le patrimoine génétique qu’il ne faut pas s’accrocher à ce genre d’attirance. C’est un amour de secours.
Le temps que ça passe.