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Si la plume se fait légère
--> Et les déclarations soufflées par le courant d'air, alors...

Ecrit le 13.07.12 à 00h55
C’est pas bien de comparer. Mais je commence à retrouver ces cœurs qui viennent trébucher à mes pieds, comme des échos de déclarations soufflées par le courant d’air.

Ecrit le 21.07.12 à 12h55
Je viens de tomber sur ça :
« Je laisse Grand Fou de côté, vous savez. Celui dont personne narrivera à la cheville. Jirai poser mon regard ailleurs, bien au sol, près de ceux qui paraissent tout petits lorsquil est à côté. Jirai poser mon être sur la terre bien ferme et mon oreille contre le bitume écouter ce qui se dit den bas. Retrouver les sensations du palpable. Retrouver la cohérence dune réalité qui ne me ment pas sur la marchandise. Une envie propre à mon corps, et ce que je suis capable daccueillir. » 

Je me dis que c’était peut-être prémonitoire. La jonction était si flagrante. Le pont, grand ouvert. Grand Fou, au dernier concert. Je n’étais pas allée à ses balances. C’était prévu et puis j’ai pensé non, tu n’es plus obligée, n’y va pas, fais ce choix là. Pour marquer le lâcher prise, la tentative désespérée de créer des occasions de ne pas tourner la page. Alors, directement, je me suis rendue au rendez-vous de Rom, qui me présenta pour la première fois Newton. Libérée.

Je n’aurais surement pas été dans les mêmes dispositions si j’étais passée préalablement par la case Grand Fou. Mon esprit et mon cœur seraient restés là bas, dans ce petit troquet, à attendre d’y retourner, alors qu’à côté de moi était assis celui qui l’est toujours aujourd’hui. A mes côtés.

Je me souviens, cette soirée là était une soirée d’adieux. J’étais un peu triste, mélancolique. Et lors du concert de Grand Fou, je n’ai pas cherché son regard. Je n’ai pas cherché à ce que l’on se rencontre et c’était presque comme si je redevenais à mes yeux une simple spectatrice d’un spectacle quelconque. Oui, quelconque. Presque.
Newton, comme une fleur, s’était posé derrière moi. Il me serra deux fois dans les bras en guise d’au revoir. Qui aurait pu se renommer à très bientôt.

Il n’y a pas de hasard alors. Si la plume se fait légère au point de ne plus laisser de trace sur la feuille, il doit forcément exister une raison.


Ecrit par Dine, le Lundi 1 Avril 2013, 04:34 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

eveildessens
eveildessens
02-04-13 à 10:38

harmonie


Joli texte, coeur et esprit apaisés...

 
J'ai oublié de me loguer, oui, je suis un boulet...
02-05-21 à 09:57

Lien croisé

A saisir l'instant trop fort j'ai peur de le briser : "Si la plume se fait légère Et les déclarations soufflées par le courant d'air, alors..."