Ecrit le 15.08.08 à 01h10
Je suis comme qui dirait, jalouse. Qu'il soit parti la rejoindre sans moi, la Corse.
Blond, ça fait un an, merde. Appelle moi, fais moi un signe, dis moi que t'existes bon sang. T'es allé visiter tous nos souvenirs tout seul, et tu m'as rien ramené. Aucun cadeau de consolation.
Alors, qui va me consoler? Hein.
Mon voyage en Corse s'annule, et j'apprends par la même occasion que tu y étais. C'était pas prévu, ça. Et pourtant, ça a le don de me trifouiller l'intérieur, me faire regretter plein de choses, mais surtout, la bonne époque. Elle me manque. Elle était belle.

Toi aussi.
Tu pourrais être là, au moins. T'as eu toutes les vacances pour te manifester. Tu vas pas me dire que tu n'as pas eu une seconde à toi, pas une seule. Ou c'est peut-être juste que pas une seule, tu n'y as pensé. Argh. Automutilation.
Pourquoi tu n'y penses pas?
Comment tu fais? Donne moi ta recette miracle. Explique moi pourquoi pour toi c'est si simple. D'oublier.

Probablement parce que ce n'est pas important.

J'ai l'impression d'être dans un cauchemar éveillé. Le truc que tu crains de voir arriver, qui te poursuit dans ta peur, jusqu'à ce que tu ouvres les yeux.
J'ai peur que tu ne sois pas là.
Une vie sans toi c'est quoi, hein? Est-ce que ça peut toujours s'appeler une vie?
Et pas simplement un manque.

Allez, c'est rien. Il suffit juste d'ouvrir les yeux.
Ouvrir les yeux.
Ouvrir les yeux.
Ouvrir les yeux.
Ouvrir les yeux.
Ouvrir les yeux.
Ouvrir les yeux.

Sécher les larmes.