Ecrit le 17.12.08 à 23h50
J’aurais pu parler de Gemey. Le baiser qu’il attendait depuis plus de trois ans depuis ce fameux bain de minuit (click), ça aurait pu faire un beau récit. Et dire que depuis le temps, s’il n’osait pas m’embrasser, c’était à cause de cette nuit là. Foutue moi.
Mais en un sens, ça a rendu l’histoire spéciale. Tout en retenue.
Je ne sais toujours pas comment me placer par rapport à lui, et de quelle manière il tient à moi. Juste qu’il a fait de moi sa propriété dans une ville du Nord, devant tous les autres. C’est un pas en avant, un truc officiel ? Quelle idée.
Il faudra bien un jour qu’on discute de nous deux sans ce silence et ces sourires. Ils ne cessent de dissiper la réalité.

Oui, j’aurais pu parler de Gemey, mais vous auriez été embrouillés par tous ces pseudonymes qui s’entassent plus le temps passe et….qu’est-ce que j’y peux moi. Il y a quelques hommes dans ma vie. Mais c’est comme s’ils avaient été là dès les débuts d’ici alors. Je ne commence pas les histoires, je les continue. Ma seule nouveauté, c’est Rom, et elle date maintenant de plus de 3 mois (click). C’est une relation aujourd’hui plus que platonique.

Autre relation platonique, Eden. Je l’ai peut-être dragué la première fois, ou tout du moins forcé la rencontre de nos esprits et ma tête enfouie dans ses bras. Juste une fois. C’était début mars (click). Et on est ? Milieu décembre. Ce qui a avancé ? Notre amitié, pas mes sentiments pour lui. Mais c’est pas grave. Tant pis ce n’est pas grave. Parce que rien ne va changer alors. Autant tirer un trait tout de suite. C’est une résolution, pas une garantie. Je n’affirme rien. J’essaie juste de m’en sortir moi aussi. J’ai quelques hommes dans ma vie mais personne réellement prêt à m’aimer.

Alors j’aurais pu parler de Blond, ce satané type dont je suis tombée amoureuse il y a 3 ans maintenant.
Mais j’essaie d’oublier, ça aussi. Parce que ça ne passe pas.
Je n’ai plus de nouvelles, je ne le vois plus. Il a refait sa vie et je ne fais pas partie de ses projets. Il ne m’a jamais aimé de toutes façons. Néanmoins, je pense qu’il a essayé. Qu’il s’est posé la question. Qu’il s’en est peut-être même voulu. Parce que c’est pas de bol quand même. Une fille qui l’aime autant et pour qui il ne ressent pas. Vous savez, ces choses là.
J’en suis encore à fermer ma gueule pour le laisser tranquille.
J’en suis encore à restreindre mes mots pour ne pas vous saouler avec ça.
Je vais bien finir par m’ennuyer, un de ces quatre.

Il y a des hommes pour qui j’aimerais plus écrire que d’autres.
Mais ils ne m’en donnent pas spécialement la possibilité.
Alors.
J’écoute les musiques de Rom. Je n’en pense pas moins.
J’aimerais qu’il y pense plus souvent.