Ecrit le 27.03.11 à 03h35
C’était de l’ordre du gros fantasme. Il a tenu à me donner mon invitation en main propre et pendant que l’on parlait de tout et de rien il a frôlé mes doigts et s’est mis à sourire à n’en plus finir, au beau milieu de la discussion. Puis il est parti précipitamment parce qu’après tout, il était encore au travail. Pour revenir quelques minutes plus tard s’incruster avec moi dans une salle noire. On a mis cartes sur table. Et on a dansé. Enfin pas vraiment.
J’ai du mal à lui refuser quoi que ce soit. Il suffit qu’il me touche. Et je ne comprends pas vraiment pourquoi lui plus qu’un autre, pourquoi cette excitation démente pour sa peau son corps ce qu’il dégage son être tout entier son regard plein de malice. Au deuxième concert j’ai craqué, je lui ai concédé ma bouche, on s’est mangés nos langues sans répit sans respirer planqués dans la foule à éviter les membres du staff, c’était comme un défi, oui, un gros fantasme, son physique qui m’appelait, qui me disait de se frotter à lui, ça me rendait folle, autant d’attraction regroupée entre nos deux personnes, je n’avais jamais vraiment ressenti cela, cet attrait sexuel et sensitif, primitif, sauvage pour un homme, ce truc qui fait qu’on a envie de le prendre, de le prendre, plaqué contre un mur ou à même le sol, à même la chair.
Je ne pouvais nier l’évidence. J’avais terriblement envie de lui faire l’amour. D’habitude, ce sont des pensées qui ne traversent pas mon esprit. Mais il était à part, depuis le départ, j’avais ce désir fou de le serrer avant même de le connaître et ce depuis plusieurs années. Mon instinct avait raison, il fait ça divinement bien. Ce coup de déhanché et son côté taquin, ses mains délicates qui ne se perdent jamais, cette maîtrise du charnel, cette cambrure sensuelle qu’il aborde avec classe, en toutes circonstances, même les plus périlleuses.
On s’est effeuillés dans la voiture, entre deux éclats de rire et des soupirs d’envie, entre deux rappels à la raison et des soubresauts de pulsions, entre deux jambes en l’air et des jeux de cache-cache avec les vigiles c’était insoutenable, toute cette tension sexuelle qui nous retenait l’un à l’autre, c’était, un gros fantasme, une pure folie. Et puis, toute cette douceur de l’après, de ses baisers langoureux à ses caresses complices bordées de nuances intimes et personnelles. Quoi, ce n’est qu’un au revoir et l’avenir nous le dira?
Tu n’imagines pas à quel point tu me fais de l’effet.
Commentaires :
Re:
mais du coup, c'est du réel ou du fantasme? (rapport au titre)
(non mais il a quel âge? je suis choquée ^^)
Re:
Pour ce qui est du fantasme, la réponse au prochain article! (oui, le suspense est partout) (et n'importe où, surtout)
Joueb agonise, ça fait un moment qu'on est au courant, mais c'est pas grave, j'écris sur la dépouille d'un mort, et j'aime ça.
Re:
En même temps, oui c'est les vacances, la plateforme est à nous.
Re:
Et puis les vieux, avant d'être vieux, ils sont quelqu'un. Quelqu'un comme un autre. (on dirait qu'on parle racisme et amour pour son prochain) (enfin, pas jusqu'à coucher avec) (enfin ça dépend avec qui)
Mais que ça donne pas des sales idées aux croutons qui passent par ici!
Re:
Décidément je ne comprendrai jamais rien aux filles :p
Re:
Sinon, on parlait bien de la même chose, oui.
MangakaDine
"Rien qu'un fantasme exacerbé
Il suffit qu'il me touche
Pour tout ce qu'il dégage
Je n'avais qu'à tendre les bras pour l'enlacer
Et demain, je les rencontrerai à nouveau
Ses rimes anatomiques dans le creux de l'oreille
Peu recommandable
Certifié dangereusement tentant
Je suis un fl€uve bleu, un long réseau de v€ines
Et quand j'en aurai terminé, il y aura un silence intérieur
En attendant, je survis
Plus qu'une
Sans dénouement
Pas eu le temps de l'écrire
Mon nom sur la chaise
Est-ce que l'on se ressemble?
Du haut de mes souhaits non exauçables
Mais je suis flippée
Quelque part entre l'ouest et l'immense
Ne les laisse pas te découvrir "
J'aime bien ce que le hasard donne.