Une année. Une année de Joueb.
Et je n’ai pas vu le temps passer…

Au jour d’aujourd’hui, il est temps de faire le bilan, un very best of à titre personnel. Un moyen comme un autre de ressasser le passé. Parce que je veux garder en mémoire tous ces moments, me forcer à ne pas vasciller vers l’oubli. Non,il faut que je me rappelle encore, malgré le temps qui défile, les souvenirs qui s’ammassent. Il faut que…ça reste ici. C’est mon trésor. Et cette année, j’ai pu le partager avec vous.

Je ne suis pas arrivée à faire un top 10 comme j’avais pu le dire dans le précédent article. Alors j’ai ciselé mes choix en trois parties. Histoire de, balayer l’ensemble des possibilités. Il y a tellement de choses à retenir, en réalité.

Cinq moments clés de l’année à travers Joueb :
La musique avant tout
Parce que ça a été mon premier vrai article ici. Et une révélation.
En faisant défiler les mots, j’ai pris conscience. De lui, cet être qui apparaissait à moi comme une révélation. Maro. L’homme qui a su rivaliser avec Ex, mon premier. Maro, qui a su me faire retomber amoureuse, une seconde fois. L’indétrônable de l’année 2005. Le mythe. Celui qui a été le rôle principal de ce Joueb, le prince charmant et le méchant à la fois. Tout cela décrit dans ce texte, qui l’avait si bien cerné, lui, et mes sentiments. Quel choc ça m’a fait de relire ces paroles, en comprenant que… Oui, il se passait quelque chose de bizarre.

Un peu de lecture pour les somnambules
Certainement l’article le plus important de ce blog. Cette journée, surtout, qui m’a tout apporté sur un plateau. Et l’amitié perdue de Rooky, et l’amour de Maro. Cinq ans que je n’avais plus cottoyé Rooky. Et là, par un enchaînement de coïncidences, on retrouve un être qui comptait tant, avant. On ne l’espérait pas, cette rencontre. On avait abandonné l’éventualité depuis longtemps. Et ce sourire de Maro, la nuit même, on avait renoncé à l’espérer également. Tant de choses s’offrant à nous alors qu’on ne l’avait pas réclamé. Un instant….mémorable, c’est le mot. Et une nuit magique.
Mange moi, oublie moi
Ca aussi, quel passage étrange. 2005 a été l’année des retournements de situations amoureuses. Sans parler de Ray, mon meilleur ami qui est tombé amoureux de moi…Pffff….ma vie était si calme quelques mois auparavant. Je m’en serais presque plainte de ne rien vivre de passionant. Je n’aurais jamais cru non plus, en ces temps plus ou moins éloignés, qu’Ex pourrait me réadresser la parole. Ex, mon tout premier, en tout. Je mourrais d’envie depuis notre séparation, de m’expliquer avec lui, et qu’il me dise enfin ce qu’il avait à me repprocher. Ce qui a fait que, pendant deux années durant, il m’a détesté. Et puis, bien caché au fond, j’avais espoir qu’il me dise qu’il m’aimait encore et…
…happy end.
Je n’étais pas loin du compte. En apparence seulement. Parce qu’en profondeur, rien n’avait changé en lui. Autant de haine et de médiocrité. Mais moi, aveuglée par mes beaux films, j’ai cru qu’il était encore possible de rêver. Rêver de lui.

J'en tremble encore
Encore un revirement d’histoire comme je sais si bien les provoquer. Celui là, c’est entièrement ma faute, je crois. Même que j’en avais envie. Même que j’en crevais. De le revoir, de retourner dans ce lit, avec Maro. Oh, il m’avait tellement manqué. Et moi, j’étais tellement…. Tellement amoureuse.  Encore, toujours. Impossible de tirer un trait, malgré la bonne conscience, malgré les autres. Alors à quoi bon se forcer à rester sage. Plongeons dans le trou béant, à bras grands ouverts. Dans la folie et la passion.
Oui, cette journée là, c’est ce que j’ai fait.
Et puis basta

Comment ne pas perdre la tête lors de ces trois soirées épiques. Il s’en est passé des bonnes, pendant ces concerts. Entre Nolita et moi, courant pieds nus pour ne pas arriver en retard, et mon pantalon qui se déchire à l’entrejambe, il m’en est arrivé des belles. Des belles rencontres, aussi. Des gens que je retiendrai, avec toute mon admiration. Et puis Maro, qui sent la fin de l’histoire. Peut-être…

Cinq ressentis à ne pas oublier :
La chute
La nuit où j’ai compris. Compris qu’il partait loin. Bientôt.
Parfois on entend ces choses d’une oreille seulement, en se disant qu’on y réfléchira plus tard. D’autres fois, on ne veut pas les entendre, faire abstraction de ces maigres détails qui gênent l’évolution de nos projets. Oui, Maro devait s’en aller à Grenoble. Et notre histoire aussi, par la même occasion…
Monologue de la pensée
Un sursaut de sentiments. De la lucidité dans ma fabulation. Cet article a longtemps été mon préféré. Parce que j’adorais les quatre dernières phrases. Parce que tous ces mots étaient si vrais pour moi. Si juste. Chaque phrase écrite avait été réellement pensée et souvent réalisée. Quand je relis cette page, je sens encore l’intensité de cet amour que j’ai transpiré par les mots. C’était…si fort, si spécial. C’était maladif.
Un cœur… mais pourquoi faire ?
Ce titre, si… Ouais, j’étais désespérée, ce jour là. Il ne voulait plus m’accepter près de lui, et je criais à l’injustice.Un gros cri du cœur. Et du discernement dans la déraison. Beaucoup de choses qui me parlent encore aujourd’hui, et des lignes qui font réfléchir. De la souffrance. Comme toujours lorsque c’est pour lui. Ce Maro me perdra…

Auto-règlement de comptes
Une des seules remises en questions écrite sur Joueb. Et elle balance de la sauce piquante. Ouaouh, ça arrache. Elle fait mal, mais c’est pour mon bien. C’est justifié. Et puis, ça permet d’avancer, sans réitérer les mêmes erreurs. J’espère que ça n’aura pas servi à rien.

Lettre d’adieu à un amour perdu
Se déclarer une fois que c’est fini. J’ai cette manie de dire les choses avec un temps de retard.
J’ai aimé Maro, fort fort fort. Et dans cet article, j’ai cru un instant que lui aussi. Mais c’est pas grâve, car grâce à lui « j’ai pu aimer sans le ‘i’, avec l’amer », comme je l’ai si bien dit.
Et aujourd’hui, en le relisant, à la fin, j’ai encore pleuré. Toujours à ce même passage, qui d’ailleurs, se suffit peut être à lui-même : 

« Je n'ai plus peur maintenant. Je peux aimer sans concessions. Grâce à ce que tu m'as fait, en quelques sortes. Tu as chamboulé ma façon de penser. Ma façon d'être. Ma vue sur les autres, sur la vie. Désormais, je verrai avec toi, tout le quotidien morose. Tu as été intégré dans mon être. Tu ne disparaîtras pas. Je continuerai d'avancer avec ton souvenir dans un coin de ma tête. Pour te rendre hommage, parce que tu l'as bien mérité.
Maro, je t'aime. Je t'aimerai toujours, quoi qu'on en dise. D'une autre manière qu'aujourd'hui, sûrement. Les sentiments évoluent, mais résistent. Toi, tu resteras présent dans mon cœur. Et tant pis si tu m'oublies. Je conserverai un bout de ton histoire. Et si je te recroise un jour, à un coin de rue, je saurai que c'est toi, et je me rappellerai, et je ferai perdurer ta flamme. »
Est-ce que je pense encore ces mots aujourd’hui ?
Oui.

Dix autres articles à ne pas laisser de côté pour autant :
Rencontre du 3^e type
Ou la découverte de Maro, un souvenir lointain de la première impression. Marrant comme je n’avais même pas envie de faire sa connaissance. Jusqu’à ce que…
Mes premières fêtes avec Poubelle, Gourou et les autres. Ca me rend nostalgique. Mon refus de l’embrasser. Et le toupet de Maro, déjà à l’époque :
 -" Je recommencerai.....Attends toi à ce que je te le demande à nouveau....et ça, pendant encore un temps....." 
La plus belle des déclarations…
Ray et ses mots. Si touchants, bouleversants, qu’ils m’ont fait fondre en larme. Mais pas pour la bonne raison. Si seulement j’avais pu choisir quelqu’un d’autre à aimer…
Miracle éphémère
3 textes pour le prix d’un, et la lueur de l’espoir qui brille à nouveau. Un soir où j’ai cru que la roue avait tourné, la pluie en ma faveur. Un matin où les désillusions s’estompent. Il ne changera jamais.

Larmes et bas-résille
Ma plus grosse déprime de l’année. Première fois où je n’ai pas pu retenir mon chagrin devant les autres. Mes sanglots de douleur devant l’inévitable.
Il ne reviendra plus.
Et ce qui devait arriver arriva…
Quand j’ai dû fermer mon ancien blog, parce qu’on m’avait démasqué. Pas assez méfiante, ni prudente, sûrement. Peut être un des évènements qui a brusqué la fin, qui l’a accéléré considérablement. Heureusement, aujourd’hui, je n’ai plus de problèmes de confidentialité.
Je ne suis plus la bienvenue ici...
Le matin de ma rupture avec Maro. Le même matin du coup de fil de Rooky. Et ce rêve, prémonitoire. Et ce goût âpre amer dans la bouche, lors des au revoir.
The show must go on
Premier concert de mon idole Maro Forever et de son groupe. Révélation peut être...pas de ce à quoi je m’attendais. Toujours ces choix à faire qui pimentent la vie. Du bon ou du mauvais côté.
En beauté
Ma dernière vision d’Ex. Ma réussite du Bac. La plage. Les émotions qui divaguent dans le creux de la mer. Le regarder comme si on avait encore 15 ans et se demander….et si je l’aimais encore ?
Tapez moi sur les doigts
La curiosité est un vilain défaut.
Des bétises. Des découvertes. Son passé. A travers ce qu’il a laissé de lui dans cette chambre. Des mots qu’il a déposé sur du papier. Les miens, pour lui. Laissés timidement sur le coin d’une étagère. Pour Maro.
Un de perdu, un de retrouvé…
Plus tard, quand il n’est plus là. Quand je reviens dans la maison folle à lier, que je n’y retrouve plus rien à sa place. Et comme l’impression que les souvenirs ont disparu.
-" Tu sais Poubelle, on la sent plus, son odeur...."

Voilà, j’en ai fait le tour. Un an. Vingt articles. Dur de résumer.
Ma proposition tient toujours. J’attends votre top 5 à vous. Ou au moins un texte que vous avez particulièrement retenu d’ici. Allez, il est temps de dormir un peu.

Joyeux Anniversaire, cher journal.